Comme on pouvait s'y attendre, les supporters parisiens ont réservé un accueil musclé à Neymar, ce samedi. Il a répondu avec ses pieds. «Hijo de puta». En espagnol dans le texte, «fils de p…». C'est par ces mots que les Ultras parisiens ont accueilli Neymar, ce samedi, face à Strasbourg (en direct commenté). Lesquels Ultras ont commencé par siffler la star de 27 ans lors de l'annonce de la composition des équipes, puis encore à chaque fois que l'intéressé aura touché le ballon durant le premier quart d'heure... Dans les premières minutes de la rencontre, les insultes, donc. Les mêmes que face à Nîmes (3-0), à l'occasion de la première journée du championnat de France, en plein mercato et en l'absence du principal intéressé. A l'époque, le Paris Saint-Germain prenait toutes les précautions et n'a risqué de l'aligner en match alors que les négociations battaient leur plein et que l'hypothèse d'un départ était encore pleinement d'actualité. Depuis, le mercato a fermé ses portes. Neymar est resté. Pas d'accord entre Paris et Barcelone. Statu quo. Pas pour les supporters, décidés à régler leurs comptes. « Neymar hijo de puta ». Voilà voilà… Et derrière ça chante pour Cavani, des sifflets quand il touche le ballon… Ce samedi, il n'y a pas que Strasbourg qui joue à l'extérieur… #PSGRCSA #Ligue1Conforama pic.twitter.com/a7HV8sUKrw — Christophe Remise (@CRemise77) September 14, 2019 Après les sifflets et les insultes, le Collectif Ultras Paris (CUP) entonnait un chant à la gloire de son chouchou, Edinson Cavani, forfait pour cette rencontre de la cinquième journée de Ligue 1, avant de de reprendre leurs encouragements habituels. Pas de banderoles ? Pas beaucoup. «Neymar Senior vend ton fils à la Villa Mimosa», a-t-on pu lire en bas de la tribune Auteuil, référence à un quartier de Rio réputé… pour être un haut lieu de la prostitution. Ledit Neymar Sr a aussi été insulté. Dans le même goût : «20 millions pour rejoindre Messi, pas de putain à Paris». Selon certaines sources, l'attaquant auriverde était en effet prêt à mettre de l'argent de sa poche pour acter son transfert à Barcelone, où il a joué entre 2013 et 2017 et où Lionel Messi et plusieurs cadres l'ont réclamé. En seconde période, on a vu ce message : «Ton nom sur la Tour Eiffel, les M€ sur tes comptes, tes virées open-bar : bienvenue en enfer Calimero». Moins fleuri, mais tout aussi clair, sinon plus. L'indifférence après Strasbourg Rappelons que les Ultras parisiens reprochent à Neymar «d'avoir manqué de respect à plusieurs reprises à (leur) club, de l'avoir même humilié par moment», mais aussi sa «stratégie de communication désastreuse pour quitter» Paris et son silence, «sauf lorsqu'il s'agit d'évoquer ses meilleurs souvenirs !» Référence à ses commentaires sur la «remontada»... Les Ultras, qui reconnaissent évidemment que «footballistiquement, Neymar est l'un des plus grands talents de sa génération», ne veulent toutefois pas «pénaliser l'équipe pour un joueur». Du coup, ils «(prôneront) l'indifférence en ce qui le concerne». Mais ce sera à partir de dimanche, c'est à dire après PSG-Strasbourg. Quoique, après un gros quart d'heure, les Ultras ont, semble-t-il, commencé à passer à l'indifférence. De très rares sifflets, sauf quand Neymar a manqué une tentative de lob à la demi-heure de jeu. Mais plus sur chaque touche, comme au début. Il n'y a pas que Strasbourg qui aura joué ce match à l'extérieur… Auteuil et le @Co_Ultras_Paris qui souhaitent la bienvenue à Neymar… #PSGRCSA #Ligue1Conforama pic.twitter.com/dy1IFsrp9H — Christophe Remise (@CRemise77) September 14, 2019 «Ton nom sur la Tour Eiffel, les M€ sur tes comptes, tes virées open-bar : bienvenue en enfer Calimero». #PSGRCSA @Co_Ultras_Paris pic.twitter.com/VHaYBWdYcE — Christophe Remise (@CRemise77) September 14, 2019 «Ton nom sur la Tour Eiffel, les M€ sur tes comptes, tes virées open-bar : bienvenue en enfer Calimero». #PSGRCSA @Co_Ultras_Paris pic.twitter.com/VHaYBWdYcE — Christophe Remise (@CRemise77) September 14, 2019