Composé exclusivement d'hommes, Aglagal est un groupe qui perpétue la tradition de Taliouine de percussions et de danse, utilisant le Ganga (grand tambour) et Illouna (tambours ronds en bois et peaux) et les claquements des mains et des pieds. Soutenu par le rythme et le chant d'Andam qui improvise, le groupe effectue des mouvements de flux et reflux dans une symbiose parfaite sous la direction du maître de cérémonie. Pour l'ouverture du festival ils seront accompagnés par deux grands Indamens (poètes) Ajmâa et Azoulid. Jimmy Cliff (Jamaïque) Jimmy Cliff est un des artistes reggae qui s'est le plus ouvert à d'autres formes de musique. C'est ce qui lui a permis de toucher un public très large. Né à la Jamaïque, c'est le très célèbre film "The harder they come" qui le fera connaître en lui permettant d'interpréter la superbe chanson "Many rivers to cross". L'album du même nom, sorti en 1972, deviendra un des albums reggae les plus vendus dans le monde. Ce sera le single "Reggae nights" interprété dans un style beaucoup plus pop, qui relancera sa carrière de façon nettement plus significative. Vont alors se succéder les albums, une dizaine au total. En 2003 "The harder they come" est réédité en version de luxe puis "Black magic", album dans lequel il est en duo avec des artistes aussi divers que Wyclef Jean (The fugees), Kool and The Gang ou encore Yannick Noah. Site : www.jimmycliffonline.com Ammouri M'Barek (Haut Atlas -Maroc) Ammouri M'Barek est considéré comme le rénovateur de la chanson amazigh marocaine contemporaine. Il crée son groupe Ousman en 1973. Après cinq années de succès qui le mènent sur les scènes européennes, Ousman disparaît. Ammouri M'Barek poursuit sa carrière en solo et enregistre rapidement son premier album. Tout au long de son itinéraire musical, Ammouri M'Barek ne cesse d'innover et d'explorer des rythmes traditionnels et modernes. Il interprète les textes des grands poètes contemporains amazighs : Azayko, Moustaoui, Akhiyyat... Parmi les thèmes récurrents chantés par Ammouri M'barek, figurent notamment l'identité amazigh, l'amour, l'errance et l'exil. Jil Jilala (Marrakech - Maroc) Fondé à Marrakech, le groupe a marqué les années 70 avec ses mélodies et ses rythmes, inspirés du patrimoine musical marocain, et ses paroles qui restent d'actualité abordant des thèmes touchant aussi bien à la vie quotidienne qu'aux problèmes sociaux. Si, pour de nombreux fans, les membres de Nass El Ghiwane sont assimilés aux Stones, les Jil Jilala sont, sans aucun doute, identifiés aux Beatles. Jil Jilala veut dire "génération jilala" du nom de la grande confrérie des jilala du Maroc, explique Moulay Taher c'est à dire qu'il s'agit d'une génération s'inspirant des objectifs de la confrérie au travers de la musique. L'aventure de Jil Jilala a commencé en septembre 1972. Après avoir enregistré trois chansons à la télévision, le groupe donne son premier concert au théâtre Mohamed V de Rabat où deux mille personnes les acclament. Puis c'est un concert à l'Olympia de Paris, devant une salle bondée. Jil Jilala a connu une consécration immédiate.