Les choses se précisent. Les engagements toujours maintenus. 20 milliards de DH d'investissement. A une quinzaine de kilomètres au nord d'Agadir la nouvelle station balnéaire de Taghazout, se trouve dans un site exceptionnel promis à un bel avenir. De part sa situation balnéaire et de part sa proximité de la première station balnéaire du pays, Agadir en l'occurrence, de part le nouveau genre d'investissement hôtelier projeté, la nouvelle station Taghazout, sera unique en son genre. Première station programmée dans le cadre du plan Azur, Taghazout a cumulé un bon retard qu'elle doit désormais rattraper, dans les meilleurs délais. Les choses se précisent bien et les engagements restent bien maintenues. Le projet de la nouvelle station Taghazout, c'est 620 Ha de terrain, 21 000 lits dont 16 000 hôteliers et un investissement de 20 milliards de DH. Taghazout, de par la volonté de ses promoteurs, ambitionne d'accueillir des projets inédits, à réaliser par des investisseurs audacieux, à la recherche de projets prometteurs et par des particuliers amoureux des belles choses, férus de confort, de classe, de dépaysement et d'authenticité. Pour séduire ces investisseurs et ces particuliers, Colony Capital, le géant américain de l'investissement touristique et immobilier, s'est associé au leader intégré Canarien Satocan, pour relever, tous ensemble, le challenge de créer la future perle balnéaire mondiale. Fondé en 1991 par son Président Thomas J. Barrack, Colony Capital, société internationale d'Investissement, a son siège social basé à Los Angeles, et des bureaux régionaux à New York, Boston, Hawaï, Londres, Madrid, Paris, Rome, Beyrouth, Hong Kong, Séoul, Shanghai, Taipeh et Tokyo. À la tête de milliers d'actifs touristiques et immobiliers, à travers les quatre coins du monde, Colony Capital est propriétaire des chaînes de luxe Raffles Resort et Fairmont ainsi que du légendaire Costa Smeralda en Sardaigne. Ses autres investissements dans le domaine des loisirs et des clubs de vacances ont des noms aussi prestigieux que les Aman Resorts, le Savoy Group de Londres, le Guanahani à St Barts ou le « W » à Honolulu. Tom Harrison, responsable chez Colony des promotions immobilières, précise à ce sujet : « la conception de Taghazout relèvera des meilleures pratiques adoptées par Colony Capital dans ses projets, de Hawaii jusqu'à Costa Smeralda, en passant par la Californie ». Quant au Grupo Satocan (un des plus importants groupes canariens), il est l'un des premiers opérateurs économiques des Iles Canaries. Il est verticalement intégré, avec des intérêts dans la construction, l'hôtellerie, le golf, les transports aériens (à travers Air Binter). Grupo Satocan est également l'un des actionnaires les plus importants du troisième groupe de Construction en Espagne : Sacyr Vallermoso « A vingt minutes à vol d'oiseau de Las Palmas, Taghazout servira de réceptacle naturel de notre clientèle, qui cherche une destination haut de gamme, adossée à une vocation culturelle » indique José Julio Artiles Moragas, le responsable de Satocan. Il est à préciser que la nouvelle station balnéaire Tagazout devait être aménagé, au départ, par le consortium Colony Capital- Satocan et Lopezan. Ce dernier s'est désisté laissant la place au groupe canarien qui va se partager l'aménagement , le développement et la gestion de la station avec l'américain Colony. Il est bon à savoir également, que c'est pour la première fois au Maroc, qu'un géant financier américain investisse dans l'hôtellerie au Maroc. L'association américaine et canarienne fait que le projet de Taghazout est appelé à être un produit touristique novateur et super professionnel, un bon acquis pour le haut de gamme tant recherché par le tourisme national. « Un projet aussi important que Taghazout, qui a traîné pendant des décennies le souvenir d'échecs successifs, semant un sentiment de désespoir et presque de résignation, ne pouvait donc se réaliser que s'il était confié à des investisseurs dont le professionnalisme et l'expertise sont mondialement reconnus, et qui sont capables de mettre en place des moyens gigantesques, en termes de ressources organisationnelles, de moyens financiers et de savoir-faire multidisciplinaire… ». C'est dans ses termes que s'exprime, Mohamed Marouan, directeur de la station Taghazout Resort et ex-DG de la SONABA, qui sait très bien de quoi il parle. Colony Capital et le Groupe Satocan, dès leur confirmation par le Gouvernement Marocain comme vainqueur final, après un long processus de consultation internationale, ont mobilisé toutes les énergies pour lancer le projet, conformément au calendrier tracé. Les deux investisseurs ont d'abord créé l'outil de travail légal: la société de droit marocain « Taghazout Resort », dotée d'un capital d'un milliard cent vingt millions de dirhams, dont l'objet principal est l'aménagement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la future station de Taghazout, ainsi que la réalisation du programme de valorisation convenu avec le Gouvernement. « Taghazout Resort est en fait le Maître d'Ouvrage de l'opération, à qui les Investisseurs ont transféré l'ensemble des droits et obligations découlant de la signature de la Convention avec le Gouvernement. C'est, en quelque sorte le bras armé, à qui incombe la réalisation, pour le compte de ses actionnaires, des engagements pris par ces derniers vis-à-vis de l'Etat, précise Mohamed Marouan, Directeur de Taghazout Resort. Pour mener à bien leur mission Colony Capital et Grupo Satocan se sont ensuite assurés les services de prestataires spécialisés de renommée mondiale, ayant une expérience avérée dans leurs domaines respectifs de compétence, que ce soit en «management développement » et coordination, conception architecturale, études techniques, design de golfs, marketing, communication… Des consultants de tous les coins du monde : Maroc, Grande-Bretagne, Etats-Unis, France, Afrique du Sud, Thailande, Australie… travaillent en symbiose, pour concevoir, dessiner, réaliser et commercialiser le projet, dont la coordination a été confiée à « MLD » (Mirage Leisure & Dévelopment) bureau international ayant des références reconnues en matière de management de projets touristiques, tels le Lost City Resort en Afrique du Sud ou le One & Only et autres Mirage Resort à Madinat Al Jumeirah à Dubai. Inspirée des diverses influences architecturales authentiques marocaines, comme les kasbahs berbères ou les édifices hispano-mauresques, la station balnéaire de Taghazout s'imprégnera également du cachet des médinas marocaines. Selon Naji Emile Boutros, responsable chez Colony de la zone MENA ( Meadle Est & North Africa) « le projet Taghazout s'insère dans une optique de développement durable de la région et de respect de son environnement. Le vrai challenge de Taghazout sera de mettre en valeur l'héritage local, culturel et environnemental, de toute la région, tout en favorisant le développement socio-économique des contrées avoisinantes». Conscients de l'importance du respect des principes de développement durables, les investisseurs ont été sensibles à deux aspects qu'ils considèrent comme fondamentaux dans la conception de ce projet: le respect de l'environnement et le développement socio-économique de la région. Ainsi, en matière environnementale et de développement économique, plusieurs mesures seront prises dont : -Un système de traitement des eaux usées prévu au sein de la station, permettant la réutilisation intégrale des eaux, provenant de la station elle-même ainsi que des deux villages avoisinants, pour l'arrosage des golfs et des espaces verts. -Une zone de plus de soixante dix hectares dédiée à la préservation de l'arganier, patrimoine emblématique de la région. Afin de contribuer à la promotion sociale et économique de la région, Taghazout Resort participera à l'élaboration et au financement d'un programme socio-économique, au profit des habitants des deux villages avoisinants : Taghazout et Aourir. Le projet de la Nouvelle Station Touristique de Taghazout a pris aujourd'hui son rythme de croisière, après la période nécessaire à la finalisation conceptuelle, les mises au point liées à la Convention avec l'État et la mise en place de la structure opérationnelle. Sur le site, les équipes d'encadrement sont en place, dans des bureaux équipés de tous les moyens logistiques nécessaires. Le staff de « Mirage » y a déjà élu domicile, et y assure quotidiennement sa mission de coordination du projet et de suivi des travaux. L'entreprise « Taghazout Building Company », occupe toute une aile de l'édifice, avec une équipe étoffée d'ingénieurs et techniciens, avec armes et bagages. Les travaux de terrassements du premier golf, et ceux des parcelles hôtelières et résidentielles de la première phase, notamment celles en front de mer, sont bien avancés. Ainsi plus de 500.000 mètres cubes de terres, sur un total de deux millions, ont déjà été déplacés. Ces travaux sont programmés pour être terminés mi 2008. La construction du golf et de ses annexes : club house, académie et bâtiment de maintenance, devrait être achevée avant l'ouverture du premier hôtel, de telle façon à ce que les premiers touristes du premier hôtel puissent en profiter dès le premier jour de leur arrivée. Les études techniques du déplacement de la route intérieure sont achevées. Les travaux démarreront en janvier 2008. Un premier tronçon est programmé pour être livré six mois plus tard. Le programme global du projet comprend une dizaine d'hôtels, de haute gamme, des résidences touristiques, des résidences immobilières, le tout idéalement localisé, avec vue sur mer, sur le golf ou sur les deux en même temps. Les études architecturales des trois premiers hôtels sont bien avancées. Les travaux de construction du premier hôtel, ainsi que des premières résidences touristiques devraient être lancés début 2008. Le premier hôtel, un Raffles de luxe, sera édifié au cœur de la station, en bord de mer, et sera agrémenté de 57 villas Raffles tout autour, avec vue sur le golf et 57 autres villas avec jardin intérieur. Toutes les villas seront gérées par Raffles, qui est reconnue mondialement, et de loin, comme la chaîne hôtelière de haute gamme la plus renommée. Le Golf Hôtel Fairmont d'une capacité de 200 chambres, sera pourvu également d'une quinzaine de résidences Fairmont de la collection Héritage, d'une superficie de 300m2 chacune. L'enseigne Fairmont est connue pour choisir habituellement l'implantation de ses hôtels à l'intérieur des meilleurs golfs du monde, comme à Saint Andrews en Écosse. À Taghazout, l'hôtel Fairmont sera édifié au cœur du premier golf. Juste à proximité, de magnifiques résidences offrent des appartements et bungalows avec vue sur mer et sur le golf, ainsi que de coquettes villas surplombant la colline. L'ensemble de ces unités est doté de cours intérieures et de terrasses accessibles, conçues dans la plus pure tradition architecturale marocaine. L'ensemble de ces résidences sera géré par Fairmont et assurera à leurs résidents un service de la plus haute qualité. Des équipements d'animation et de loisir sont aussi prévus au programme, pour le plus grand bonheur des résidents et des touristes : deux golfs 18 trous, œuvre du talentueux architecte et étoile montante internationale, David Kidd, élu premier architecte de golf au monde en 2006, concepteur, entre autres, du fameux Bandon Dunes en Oregon, USA), clubs houses, académie de golf, practice, bâtiments de maintenance, deux beach clubs, un mini-club pour enfants, des installations sportives et nautiques pour la pratique de diverses activités : jogging, cyclisme, kayaking, surf, plongée sous-marine …sans oublier des aires dédiées au fitness et au bien être, offrant une gamme complète de prestations et de soins haut de gamme. En résumé, les inquiétudes exprimées par les professionnels et les élus d'Agadir principalement, seront dissipées après la visite de travail effectuée par Mohamed Boussaid, ministre du tourisme, lors d'une visite de travail sur le site de Taghazout. Une autre fois encore, Boutros Naji, a exprimé clairement l'engagement des aménageurs développeurs à réaliser le projet de la station dans les délais, selon le calendrier et les engagements pris vis-à-vis du gouvernement. C'est d'ailleurs que dans ce cadre que nous avons pu avoir toutes ces riches informations, recueillies auprès de Mohamed Marouan. En effet, Colony Capital ne voulait jamais communiquer sur le projet sans avoir bouclé les grandes lignes conductrices qui tracent droit le début des travaux de la station Taghazout. Désormais les choses sont de plus en plus claires et la communication suivra avec. Bon démarrage pour ce grand projet, sauvé in extrémis de la spéculation et du blocage dont fut victime avec le groupe saoudien Dallah Al Baraka. Le hasard fait bien les choses, car à tout malheur quelque chose est bon. Désormais la station est entre de bonnes mains. En tout cas nous l'espérons fermement. « Nous tiendrons nos engagements » dira Naji Emile Boutros, à notre confrère Malika Alami de l'Economiste récemment, lors de la visite du ministre du tourisme au chantier Taghazout. Très bon courage.