Le secrétaire général du parti de la Gauche Verte (PGV), Mohamed Fares, a appelé, jeudi 9 janvier à Rabat, à inclure la dimension environnementale dans le nouveau modèle de développement et à placer l'Homme au cœur du processus de développement. Le nouveau modèle de développement "doit prendre en considération la dimension écologique et s'intéresser à l'Homme, qui se veut le garant du succès de tout projet de développement", a déclaré à la presse M. Fares en marge d'une réunion de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), présidée par M. Chakib Benmoussa, avec les représentants du PGV. Il a, en outre, souligné l'importance d'accorder un intérêt particulier aux sujets de l'environnement et du développement durable, afin d'être à la hauteur d'un projet sociétal de référence. Par ailleurs, les représentants du PGV ont, selon M.Fares, mis en exergue le rôle de la mise en œuvre effective des politiques territoriales et des plans de développement qui prennent en compte l'étude de l'impact environnemental sur les projets de développement. M. Fares a également relevé que la vision de son parti de ce nouveau projet de développement repose sur le référentiel de "l'écologie politique, de la durabilité, ainsi que du réexamen de l'exploitation et de la consommation", mettant l'accent sur la nécessité de développer la culture de la citoyenneté environnementale et l'éducation aux principes démocratiques, ainsi que de faire connaître les droits et libertés de l'Homme. Dans ce même sillage, il a jugé nécessaire de réaliser un développement durable qui répond aux besoins de tous les citoyens et citoyennes et leur permet l'accès à l'éducation, l'enseignement, la santé et au logement et la participation au développement personnel, social, économique et culturel. Outre son secrétaire général, le Parti de la Gauche Verte a été aussi représenté, lors de cette réunion, par les membres du Bureau politique, Abdelalem Maalmi, Abderrahim Chabat, Ilyas Loukili, Zoubida Fdail, Saadia Bouhboub et Ouissal Sadeq. La CSMD a tenu, depuis la semaine dernière, des réunions avec les représentants du Parti Authenticité et Modernité (PAM), du Rassemblement National des Indépendants (RNI), du Mouvement Populaire (MP), du Parti Justice et Développement (PJD), de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), du Parti de l'Istiqlal (PI), du Mouvement Démocratique et Social (MDS), du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), de l'Union Constitutionnelle (UC) et du Parti de l'Unité et de la Démocratie (PUD). La Commission s'est également réunie avec les représentants de l'Union Marocaine du Travail (UMT), de l'Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), de la Confédération Démocratique du Travail (CDT), de l'Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), de l'Association des Régions du Maroc (ARM) et de la Fédération des Chambres d'Artisanat (FCA). La CSMD avait décidé, le 24 décembre dernier, de procéder à l'écoute des institutions et des forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations et ce, dans un esprit d'ouverture et de construction commune. Dans cette même logique de participation et d'inclusion, la CSMD avait fait savoir qu'elle mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens, afin d'enrichir le débat et de partager les expériences et les réflexions. La Commission organisera également une série de réunions de terrain pour écouter les citoyens et les différentes composantes de la société marocaine dans l'optique de consolider l'esprit d'interaction et d'ouverture qui caractérise son travail.