Sous le thème « Economie du savoir et nouveau modèle de développement : L'opportunité de l'intangible », la 4ème édition du Morocco Today Forum (MTF) a été organisé ce vendredi à Casablanca. Entant qu'acteur de la presse nationale, le groupe le Matin souhaite par cet événement « contribuer à la réflexion sur les grandes questions qui interpellent le Maroc. Le choix du thème « l'économie de savoir » vient « à point nommé » alors que le Maroc cherche un nouveau modèle de développement, affirme à l'ouverture des travaux de ce forum, Mohammed Haitami, le PDG du groupe Le Matin et le directeur des publications. Haitami a souligné dans ce même cadre que le comité scientifique préparatoire de la conférence a estimé que « l'économie du savoir représentait plus une opportunité qu'une menace pour le Maroc et le continent africain. Notre futur modèle de développement ne pouvait pas ignorer la composante « économie du savoir » qu'est en train de transformer l'écosystème mondial ». Acteur concerné directement par le thème retenu pour cette 4ème édition du MTF, Saaid Amzazi, le ministre de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui a tenu à souligner que « le capital humain est désormais le fer de lance incontestable de toute stratégie de développement. Un capital qui n'en est vraiment un que s'il est suffisamment instruit, formé et compétitif ». Saîd Amzazi a ajouté par ailleurs que « le Maroc d'aujourd'hui est assez mature pour rectifier ses erreurs et continuer à croire en une école de qualité pour tous ». Ancienne ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse en France et actuelle directrice générale déléguée de l'Institut Ipsos, Najat Vallaud Belkacem a insisté sur la nécessité de mobiliser « toute l'intelligence » de nation marocaine pour tirer les leçons de passé et « prendre garde aux fausses bonne idées » à fin de réaliser un modèle de développement basé sur la rénovation technologique, la connectivité et l'intelligence artificielle mais sans négliger le volet humain et sans minimiser son impact. Reportage