Auréolée par le titre de champion du monde remporté en 2018 chez les messieurs, la France accueille, à partir de vendredi et pour un mois, la 8ème Coupe du monde féminine de football, avec la participation de 24 équipes dont trois africaines. Le match d'ouverture de cet évènement sportif planétaire, qui signe l'essor croissant du football féminin, opposera vendredi soir au Parc des Princes à Paris la France et la Corée du Sud. Les amateurs de la discipline vivront ensuite, jusqu'au 7 juillet prochain, date de la finale, au rythme des matchs qui se disputeront, outre Paris, dans neuf villes à travers le pays (Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes). Les 24 équipes participantes sont réparties en six groupes. Les deux premières et les quatre meilleures troisièmes seront qualifiées pour les huitièmes de finale. Selon plusieurs médias français spécialisés, cette coupe du monde féminine, dont les demi-finales et la finale auront lieu au grand stade de Lyon (centre-est), bénéficiera pour la première fois d'une couverture médiatique se rapprochant de celle du Mondial masculin. L'on s'attend également à une grande affluence du public. A quinze jours du début des compétitions, 800.000 billets sur les 1,3 million disponibles ont déjà été vendus tandis que ceux du match d'ouverture, des demi-finales et de la finale ont été totalement écoulés, indiquent les mêmes sources. Le Football africain est bien représenté lors de cette huitième Coupe du Monde féminine grâce à la participation des sélections du Nigeria, du Cameroun et d'Afrique du Sud. Les Super Falcons du Nigeria, qui ont participé à toutes les Coupes du monde depuis la première édition en 1991en Chine, pourraient, selon plusieurs observateurs sportifs, créer la surprise. Les Banyana Banyana d'Afrique du sud participent quant à elles pour la première fois à un Mondial alors que les Lionnes du Cameroun en sont à leur deuxième participation après celle de 2015 au Canada.