Durant cette promenade dans la ville de Casablanca en compagnie de Hanane Harrath, le cinéaste Nour-Eddine Lakhmari nous a laissé entrevoir des pans de sa personnalité, quelques bouts de son identité et une bonne quantité de ses souvenirs... C'est au quartier Benjdia au centre-ville que Nour-Eddine Lakhmari a donné rendez-vous à Hanane Harrath pour commencer leur promenade à Casablanca. Avec nostalgie et émotion, il a évoqué ses souvenirs avec le fameux immeuble qui surplombe le quartier avec ses 17 étages. L'Immeuble qu'il avait aperçu et qui l'avait fasciné, quelques minutes après son arrivée à la gare routière de Casablanca quand il était jeune. « Un bâtiment imposant, qui a de la gueule et qui n'est pas arrogant », décrit Nour-Eddine Lakhmari. Pour ce cinéaste, cet immeuble symbolise parfaitement Casablanca avec toute sa grandeur et sa magie. La relation qu'entretient Nour-Eddine Lakhmari avec la vile de Casablanca est unique complexe à la fois. « Venir à Casablanca était le cadeau que ma mère me faisait quand j'avais de bonnes notes », confie-t-il. Visiter la métropole était donc cette récompense rêvée et attendue par l'enfant qu'était Nour-Eddine Lakhmari. Pour cet originaire de la ville de Safi, Casablanca était « son Europe, son Paris et son New York », c'est dire la place qu'a cette ville dans l'imaginaire et dans la mémoire de ce réalisateur. Ce n'est pas pour rien qu'il lui a consacrée toute une trilogie (Casanegra, Zéro et Burn-out) dans laquelle elle tout simplement le rôle du personnage principal. Pour accompagner Nour-Eddine Lakhmari et Hanane Harrath dans cette ballade-interview, 2m.ma vous propose le Replay de cette édition où les maîtres mots sont Casablanca et cinéma. Pour visiter la page de l'émission et regarder les éditions précédentes, cliquez