Faire de la protection de l'environnement leur cheval de bataille en parallèle aux initiatives du royaume dans ce sens à l'échelle nationale ou encore continentale, c'est la volonté des étudiants de SUP'RH. Ils ont décidé de collaborer avec l'Association Bahri qui œuvre depuis 8 ans en faveur de cette thématique. Africologie se veut un projet de protection du littoral marocain, c'est une opération de nettoyage de plage de grande ampleur pour offrir ce qu'il y a de mieux à la communauté et au public. Rendez-vous est donc pris le dimanche 16 décembre 2018 à partir de 10h sur la plage de Ain Guedid sur la route de Dar Baouazza qui se trouve, selon les organisateurs, actuellement dans un état critique du point de vue propreté et salubrité. Dans ce sens, Africologie a pour but de mobiliser 1000 étudiants issus de 12 pays africains et étudiants de plus de 20 écoles supérieurs et universités marocaines, soutient Hind Moutawakil, DG Adjointe de SUP'RH. Objectif ? Consolider les « liens entre les étudiants marocains et subsahariens ayant choisi le Maroc comme terre d'accueil et d'études afin de promouvoir le vivre ensemble, autour d'une cause commune et de donner un prolongement aux décisions prises lors de la COP22 pour la préservation de l'environnement au niveau du continent Africain. » D'ailleurs ce rendez-vous a pour vocation de devenir pérenne et de s'inscrire dans la continuité en proposant chaque année une initiative similaire pour l'environnement et le développement durable sur le continent Africain par les jeunes et pour les jeunes. Unir les pays africains pour un monde meilleur Le tout mener aux côtés de Bahri, qui « est une association de premier plan qui lutte pour la protection du littoral marocain et qui mène un véritable chantier (…) à travers des opérations de nettoyage de la plage d'Ain Diab, réunissant plusieurs milliers de participants pour le ramassage de plus de 13 tonnes de déchets au total. Mais aussi en installant 125 poubelles fixes sur la plage de Ain Diab et enfin, avec des actions de sensibilisation auprès des écoles et des entreprises. C'était donc tout naturellement que nous avons décidé d'unir nos forces avec leur expertise ! », poursuit la responsable. A travers cette opération coup de poing visant à redorer l'image des plages marocaines tout en optant pour le renforcement des liens entre étudiants de différentes nationalités, le message est fort : « notre Afrique est le continent de tous les enjeux, ce n'est que par une action collective Africaine que nous réussirons à rentrer dans une démarche de résilience avec la nature dont l'issue est notre propre salut ». Le choix de la date n'est pas anodin non plus, puisque selon notre interlocutrice le mois de décembre marque la fin d'une année et le début d'une nouvelle avec son lot d'espoir et d'espérance pour œuvrer encore pour offrir le meilleur à la planète. Pour Hind Moutawakil, ce projet est né aussi d'un constat inquiétant : « Les nouveaux résultats montrent que les émissions de gaz à effet de serre n'ont pas diminué malgré les nombreux rapports alarmants, au contraire cette année a été marquée par une augmentation. » Et la femme d'ajouter : « Le 21ème siècle sera écologique ou ne sera pas, nous devons de toute urgence agir avant que l'avenir ne décide à notre place. Je reste confiante que notre jeunesse portera le changement ». Un pas en avant qui se veut prometteur dans le cadre de ce projet qui soutient que « les africains doivent être les artisans inlassables et exigeants d'un monde qui déclare la paix à la planète », conclut notre interlocutrice.