Rebondissement dans l'affaire de l'abus contre les saisonnières marocaines employées dans le secteur agricole dans la campagne de Huelva. Alors que le flou entoure encore les circonstances de leur travail, leur situation fait aujourd'hui l'objet de discussions au Parlement espagnol. Après l'interpellation par la police espagnole d'un présumé de 47 ans pour abus sexuel sur des travailleuses saisonnières qui travaillaient dans la récolte des fraises dans les champs de Huelva, l'affaire prend une nouvelle ampleur suite à la demande formulée par la députée et porte-parole parlementaire de la Gaucue Unie, Isabel Salud à travers laquelle elle sollicite le gouvernement à se pencher sur les circonstances de travail et d'exploitation sexuelle présumée des travailleurs immigrants dans la campagne de Huelva, fait savoir le journal La Vanguardia. La parlementaire a décortiqué la situation de ces travailleuses immigrées, appuyant son texte sur diverses données recueillies dans les informations relayées par certains médias locaux de Huelva qui ont fait écho à un reportage réalisé dans les champs de fraises de Huelva, celui-ci restituant la "situation dramatique" des travailleuses marocaines dans les domaines andalous. En effet, celles-ci avaient dénoncé, en plus d'être hébérgées dans des logements insalubres, "être victimes de harcelements, viols, et chantages, ainsi que d'agressions verbales infligées par les superviseurs des champs de fraises". Compte tenu de ces propos, la parlementaire interpelle le gouvernement de Mariano Rajoy sur les mesures qu'il entend entreprendre face cette situation dramatique, faisant allusion au "taux d'avortement surélevé dans la région (185 avortements en 2016, dont 90% correspondaient à des travailleuses immigrées).