Le parti l'Istiqlal à la Chambre des Représentants et celle des Conseillers a appelé, mardi, à « une révision « une révision immédiate » de quelques dispositions de la loi de finances 2018 pour améliorer les revenus et protéger le pouvoir d'achat. Présentant un mémorandum relatif au projet de loi de finances amendé, au titre de l'année 2018, les deux groupes parlementaires ont souligné, lors d'un point de presse, tenu à la Chambre des représentants, que ce mémorandum contient « une série de mesures à caractère social ». A souligner que cette révision est constitutionnelle. En ce qui concerne l'amélioration des revenus des citoyens, les deux groupes istiqlaliens ont appelé « le gouvernement à augmenter de 200 DH par mois les salaires des fonctionnaires, en deux étapes, à partir du 1er juillet 2018, dans la mesure où le montant et le délai de mise en œuvre de la 2ème tranche d'augmentation devraient être fixés dans le cadre du dialogue social », appelant aussi à « augmenter le plafond des revenus exonérés d'impôt sur le revenu de 30.000 dirhams à 36.000 dirhams et prévoir une déduction fiscale des frais de scolarité, au niveau du secteur privé, à hauteur de 6.000 dirhams par an et par enfant scolarisé ». Parallèlement, l'Istiqlal a appelé à la reprise du dialogue social et à l'accélération de mise en œuvre du Conseil de la concurrence et le plafonnement des marges de bénéfice dans le secteur de l'enseignement privé. Par ailleurs, ils ont mis l'accent sur la nécessité d'actualiser les hypothèses ayant prévalu pour l'élaboration du budget général 2018, portant sur les prix des produits pétroliers ayant augmenté de près de 10 dollars en moyenne par rapport à celui de 60 dollars par baril retenu par le gouvernement dans la loi de finances actuelle.