Après l'accouchement, certaines femmes souffrent de troubles mentaux. Méconnus il y a à peine quelques années, ces troubles font l'objet d'un intérêt croissant de la part de la communauté des chercheurs en médecine. Parmi ces troubles mentaux, la psychose post-partum dite aussi puerpérale ou périnatale. Ce trouble, plutôt rare, est à ne pas confondre avec le Baby Blues qui est une dépression de courte durée. Il faut savoir que la psychose post-partum touche une femme sur mille. Elle peut provoquer des délires et des hallucinations visuelles ou auditives à propos du bébé, menant dans des cas extrêmes à des infanticides. Instinct maternel et psychose post-partum Pour comprendre la psychose post-partum, il faut comprendre le fonctionnement de l'instinct maternel. « Plusieurs études ont démontré que, contrairement aux animaux, la relation d'une mère à son enfant n'est pas un instinct maternel », explique Dr Amal Chabach, psychologue spécialiste en sexologie. Elle explique que l'instinct maternel d'une femme est construit sur la base de sa propre relation avec sa mère. Il est façonné aussi par sa personnalité et l'éducation qu'elle a reçue. Il est donc tout à fait normal que cet instinct soit différent d'une mère à l'autre. « L'instinct maternel ne nait pas automatiquement et naturellement chez une femme », attire l'attention Dr Amal Chabach. Il faut comprendre que chez les femmes atteintes de la psychose post-partum, l'instinct maternel est perturbé voire absent. Ces défaillances peuvent conduire la maman à une perte de contrôle brutale et violente qui peut avoir des conséquences tragiques sur le bébé. Pour des explications détaillées écoutons l'intervention de Dr Amal Chabach
