Il n'a jamais cessé de clamer son innocence et cette découverte pourrait bien changer le cours de l'affaire. Des empreintes génétiques récemment retrouvées sur trois scellés de l'affaire Omar Raddad ne correspondent pas à celles du jardinier celles de possibles suspects qui avaient été désignés par son avocate, apprend-on lundi 10 octobre auprès du parquet de Nice. L'affaire portant le nom du jardinier Omar Raddad, accusé d'avoir tué sa patronne Ghislaine Marchal en 1991 est relancée. « La comparaison de ces traces, retrouvées sur deux portes et un chevron, n'a pas encore été faite avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), permettant de déterminer une éventuelle correspondance avec une personne répertoriée dans ce fichier », précise le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre. Ces traces n'ont pas encore non plus été comparées avec les ADN d'autres personnes de l'entourage de la victime pour lesquelles l'avocate d'Omar Raddad, Sylvie Noachovitch, avait ultérieurement demandé aussi un recoupement, a ajouté Jean-Michel Prêtre au cours d'un point presse. Arrestation de Omar Raddad, accusé de meurtre, le 26 juin 1991. Omar Raddad est accusé d'avoir asséné plusieurs coups de couteaux à sa patronne, Ghislaine Marchal, le 23 juin 1991. Au terme d'un long feuilleton judiciaire, le jeune homme d'origine marocaine avait été condamné a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle avant d'être libéré suite à une grâce de Jacques Chirac, alors Président de la République en 1998.