Serait-on en train de vivre la fin du cauchemar de la pollution plastique ? C'est en tout cas ce qu'augure la récente découverte de John McGeehan, un chercheur britannique de l'université de Portsmouth. Avec son équipe, ce dernier a découvert par hasard une enzyme capable de décomposer le polyéthylène, le plastique le plus dans la fabrication des bouteilles ainsi que de nombreux emballages. Rappelons que le polyéthylène est l'un des plastiques les plus résistants à la dégradation et les plus polluants. Cette découverte peut révolutionner l'industrie du recyclage et changer la face du monde eu égard à l'ampleur de la pollution plastique. Pour info, plus d'un million de bouteilles en plastique sont vendues chaque minute dans le monde ! Près de 110 millions de tonnes de plastique au fond des océans Seules 14% de ces quantités sont recyclées tandis que le reste se trouve dans les décharges ou, plus dramatique, au fond des océans. Pas besoin de rappeler que les petits résidus de plastique finissent dans les estomacs des poissons qu'ils nous arrivent de consommer. A cette cadence, ce sont près de huit millions de tonnes de plastique qui sont déversées tous les ans dans les mers et océans ! Selon certaines estimations, la quantité des déchets en plastique qui envahissent les océans dépasse les 110 millions de tonnes ! Cette découverte pourrait déclencher le compte à rebours pour réduire à néant ces énormes quantités de déchets. Lire également: Face au fléau du plastique, un entrepreneur indonésien produit des sacs en manioc