L'Unicef, vient de publier un nouveau rapport intitulé ‘' Niveaux et tendances de la mortalité infantile'' concernant la mortalité infantile. Pas moins de 15.000 enfants de moins de cinq ans ont péri chaque jour en 2016, concernant les nourrissons ils ont atteint 2,6 millions d'enfants. Une proportion qui représente 46 % des décès d'enfants avant l'âge de 5 ans, alors qu'il n'était que de 41 % en 2000. "Les enfants qui meurent dans leur premier mois de vie souffrent de maladies et d'un état directement liés à la qualité de leur prise en charge à la naissance. Pour empêcher ces décès, il faut construire tout un système de santé publique : que la mère bénéficie de soins de santé faciles d'accès, que le bébé puisse naître dans une maternité, que les médicaments soient en stock. Cela demande du temps et plus d'investissements", note l'un des rédacteurs de l'étude pour le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Mark Hereward. Au Maroc, depuis 1990 le taux de mortalité néonatal est passé de 26 décès pour 1.000 naissances vivantes à 13/1.000 en 2016, alors que les Objectifs de développement durable (ODD) sont fixés 12/1.000 à l'horizon 2030. Quant à la mortalité infantile, le royaume a également enregistré de réels progrès, passant de 63/1.000 à 23/1.000 en 2016. Sur le plan international, la plus part des décès de nouveau-nés se sont produits à l'Asie du Sud avec 39 % et à l'Afrique Subsaharienne avec un taux de 38 %. Afin d'accélérer le progrès, l'étude recommande de combattre les inégalités. D'après les experts, un tiers des décès ses nouveau-nés sont dus à des complications liées à une naissance prématurée ou bien à l'accouchement. La première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans restes les maladies infectieuses, comme les diarrhées et les infections respiratoires aiguës. Toutefois, des progrès ont permis de sauver les vies de près de 50 millions d'enfants en bas âge depuis 2000. Mais la réduction des inégalités demeure la priorité pour sauver plus de vies.