Les Sahraouis séquestrés à Tindouf sont privés des conditions de vie minimales. Dans ces camps en territoire algérien, la situation juridique et des droits de l'homme est très grave, a affirmé la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l'Homme (LMCDH) qui a décidé de poursuivre le Front en justice. Lors d'un point de presse organisé à Rabat consacré à la présentation des détails de la plainte déposée par la Ligue contre l'Algérie auprès de la Cour africaine des droits de l'Homme pour violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, le président de LMCDH Driss Sedraoui a déclaré que « la situation juridique et des droits de l'homme est très grave dans les camps de Tindouf où sont violés les droits économiques, sociaux et culturels de la population ». La ligue a eu recours au système juridique africain, et particulièrement à la Cour africaine des droits de l'Homme, afin de dénoncer les violations des droits humains dans les camps de Tindouf. Le polisario, rappelle-t-on, est un mouvement séparatiste crée, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.