Après la propagation d'Omicron sur la planète suscitant de nombreuses inquiétudes, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a souligné dans un communiqué que les tests PCR et antigéniques rapides peuvent détecter ce nouveau variant préoccupant. Toutefois, nombreux sont les spécialistes qui estiment que le séquençage génomique reste le meilleur moyen pour identifier les nouvelles souches. « La précision des tests moléculaires (PCR, NAAT) et des tests antigéniques rapides existants ne semble pas compromise par le variant Omicron (B.1.1.529) », a indiqué dans un communiqué ce Fonds basé à Genève, ajoutant que « le suivi des nouveaux variants, y compris Omicron, dépendent des capacités de test et de séquençage ». Selon les spécialistes, pour reconnaître les nouveaux coronavirus, le séquençage génomique est on ne peut plus important, lequel permet non seulement de détecter les éléments clés du virus mais d'identifier le variant. Cette technique, de plus en plus employée après l'avènement des nouveaux variants, permet d'isoler le matériel génétique du virus pour voir s'il a subi des erreurs ou mutations. Cependant, les tests PCR peuvent être utilisés comme marqueur du variant (Omicron),en attendant la confirmation par séquençage. Le PCR permet donc de détecter les éléments clés du virus. Le Fonds Mondial a par ailleurs mis en avant les problèmes majeurs auxquels sont confrontés de nombreux pays qui ont du mal à disposer de capacités de séquençage génomique. « Dans certains pays, les taux de dépistage restent étonnamment bas, ce qui crée des angles morts où de nouveaux variants comme Omicron peuvent se propager sans être détectés. Actuellement, seuls 23 % des tests administrés dans le monde ont été utilisés dans les pays en développement, alors que ces pays représentent la moitié de la population mondiale », ajoute-t-on. A noter que même sur fonds de propagation des nouveaux variants dans le monde, le séquençage génomique ne se fait pas de manière systématique pour toutes les souches.