La ville de Marrakech accueille, du 22 au 27 novembre, la Biennale de la danse en Afrique, à l'occasion de la 15e édition du festival "On marche". Une programmation riche en contenu artistique et pédagogique est à prévoir sur les 6 jours de l'évènement. Cet évènement, qui aurait dû se tenir en 2020 mais qui a été retardé par la pandémie, marque la rencontre entre deux 2 évènements phare, "d'un côté, le festival "On marche", qui s'est forgé, depuis sa création en 2005, une place de choix dans le paysage culturel marocain. De l'autre, la Biennale de danse africaine, lancée en 1997 avec un objectif précis : découvrir des talents et assurer la promotion de la création chorégraphique du continent. Son originalité est d'être itinérante (Luanda, Antananarivo, Paris, Tunis, Bamako, Johannesburg et Ouagadougou ont accueilli la manifestation) et de s'appuyer sur des festivals portés par des opérateurs culturels de continents", fait savoir un communiqué des organisateurs. "La programmation sera tournée vers l'avenir" explique Taoufiq Izeddiou, fondateur du Festival "On marche" et directeur artistique de la Biennale. "Nous allons notamment mettre en lumière les créations de 20 jeunes chorégraphes émergents à travers le volet génération 2020". Le programme de la Biennale comprendra des masterclass, conférences, projections de films sur l'histoire de la danse africaine et des représentations chorégraphiques. Pour toucher un large public, plusieurs performance artistiques auront lieu dans des espaces publics. La création marocaine sera à l'honneur chaque jour grâce à une plate-forme dédiée aux du Royaume. Aussi, tous les spectacles seront retransmis intégralement via la plate-forme digitale africaine Afropolis.
* Le chorégraphe Taoufiq Izeddiou célèbre la tapisserie Zindekh à travers la danse contemporaine (Interview) * Le chorégraphe marocain Taoufiq Izeddiou décoré de l'insigne de Chevalier des Arts et Lettres