La Haute autorité de santé (HAS) se dit favorable à la prise en charge des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire, notamment dans le cadre de dépistages ciblés à grande échelle, comme les écoles, et en seconde intention chez les cas contact pour qui un prélèvement nasopharyngé n'est pas envisageable, souligne l'autorité dans un communiqué. La HAS recommande ce genre de tests notamment pour le dépistage itératif ou répété, dans des populations ciblées telles que les écoles, les universités, les EHPAD, ou encore les personnels soignants, ajoute-t-on. Le prélèvement salivaire peut être réalisé de manière assistée ou en auto-prélèvement au laboratoire de biologie médicale, au domicile ou sur un site de dépistage, Il doit être réalisé 30 minutes après la dernière prise de boisson, d'aliment, de cigarette (ou e-cigarette), d'un brossage des dents ou d'un rinçage bucco-dentaire. Et l'échantillon recueilli doit être conservé dans un flacon sec et stérile à température ambiante, poursuit l'autorité. Fixant un objectif d'au moins 200.000 tests par semaine dans un premier temps, Jean Castex a également évoqué leur intérêt pour les soignants, "des populations qui sont obligées de se tester souvent". Il convient de souligner qu'il ne s'agit pas de tests rapides, comme les tests antigéniques, et le délai de rendu des résultats est similaire aux tests RT-PCR. Pour rappel, la HAS avait déjà rendu un avis favorable le 18 septembre dernier pour le diagnostic des patients symptomatiques en seconde intention, recommandant de privilégier le test RT-PCR nasopharyngé, mais d'avoir recours à un test RT-PCR salivaire si l'autre prélèvement est difficile ou impossible. * Covid-19: Les Etats-Unis augmentent la capacité de production des tests à domicile