Sous le feu des critiques depuis plusieurs jours, Travis Kalanick, patron d'Uber, décide de démissionner du conseil de consultation économique de Donald Trump pour affirmer son « désaccord avec le MuslimBan », adopté par le président le 27 janvier. Suite aux pressions exercées par la campagne #DeleteUber et les nombreuses protestations du personnel d'Uber, Travis Kalanick décide de calmer les tensions et quitter le conseil économique du président élu des Etats-Unis qui regroupe 18 leaders de la technologie notamment Jim McNerney président de The Boeing Company et Elon Musk, patron de SpaceX et Tesla. Dans un mail envoyé à ses employés le jeudi 2 février, Kalanick s'explique : « Plus tôt aujourd'hui, j'ai parlé brièvement avec le président en ce qui concerne son décret sur l'immigration et les problématiques qu'elles provoquent pour notre entreprise. Je lui ai aussi dit que je ne participerai pas à son conseil économique. Rejoindre ce groupe n'était pas une approbation du président ou de ses décisions politiques, mais malheureusement cela a été mal interprété ». Pour le patron d'Uber, l'immigration et l'ouverture aux réfugiés est un aspect important du succès de la nation américaine et celle d'Uber aussi. « Nous lutterons pour les droits des migrants de nos communautés, de manière que tout le monde puisse être soi-même avec de l'optimisme et de l'espoir pour le futur », ajoute-t-il dans son mail. Elon Musk quant à lui, voit les choses autrement. En effet, sur compte officiel Twitter, le patron de Testa et de SpaceX annonce qu'il ne quittera pas le conseil de consultation économique de Donald Trump. « Lisez, s'il vous plaît, le décret sur l'immigration. Donnez-moi vos idées d'amendements. J'irai chercher un consensus avec les conseillers et le présenterai au président », a-t-il tweeté.