Le 28ème sommet des Chefs d'Etat et de gouvernements de l'UA s'est ouvert ce matin dans la capitale éthiopienne avec la participation des dirigeants d'une cinquantaine de pays membres de l'instance panafricaine. L'organisation est appelée aujourd'hui à élire un nouveau président, et à examiner, plus tard dans la journée, la demande de réintégration du Maroc. C'est ce lundi que s'est ouvert le plus grand rassemblement des Chefs d'Etat Africains. Le sommet se tient sous le thème « Tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse. » Dans quelques instants, le nom de celui qui tiendra les rênes de l'organisation panafricaine sera connu. Le Chef de l'Etat Guinéen Alpha Condé, devrait, sauf surprise, être élu par ses pairs à la tête de l'Union. L'organe exécutif de l'UA doit être entièrement renouvelé à l'occasion de ce 28è sommet. Le successeur de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la commission de l'UA sera notamment désigné. Les huit commissaires qui composent avec le vice-président et le président le bureau exécutif de la Commission seront également céder leurs fauteuils. Le principal enjeu de ce 28e sommet, l'examen par les dirigeants Africains de la demande du Maroc de réintégrer l'UA, 33 ans après son retrait. Le royaume dont l'adhésion est soutenue par la quasi-majorité des pays membres sera fixé dans quelques heures. Pour de nombreux observateurs, le sommet d'Addis Abeba pourrait s'avérer déterminant pour l'avenir de l'organisation et pour sa cohésion.