Le président de la Chambre des Conseillers, Hakim Benchamach, représente Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dimanche à Montevideo, à la cérémonie officielle d'investiture du nouveau président uruguayen, M. Luis Alberto Lacalle Pou. Par la même occasion, le président de la Chambre des Conseillers tiendra des rencontres avec des responsables et des parlementaires uruguayens, axées sur le renforcement des relations de coopération et d'amitié entre les institutions législatives des deux pays. "Je suis présent à Montevideo pour représenter SM le Roi, à la cérémonie d'investiture du nouveau président de la République de l'Uruguay", a indiqué Benchamach dans une déclaration à la MAP. Cette participation s'inscrit dans le cadre de la dynamique prometteuse qui règne en Amérique du sud en faveur de la création de ponts de dialogue et de coopération avec le Maroc, a ajouté le président de la Chambre des Conseillers. Et de poursuivre qu'"elle reflète, aussi, la volonté du Souverain de renforcer la coopération sud-sud dans un monde en perpétuel changement". "L'Amérique du sud, et l'Uruguay en particulier, sont au cœur de l'intérêt marocain", a dit Benchamach, formant le vœu de voir cette participation ouvrir de nouveaux horizons avec ce pays, lié au Maroc par des relations diplomatiques depuis l'indépendance du Royaume. L'investiture du président uruguayen débutera dans l'après-midi avec la cérémonie de prestation du serment au Palais législatif. Par la suite, Luis Lacalle Pou se rendra à la Place de l'Indépendance, aux côtés de la vice-présidente, Beatriz Argimón, pour la cérémonie officielle de passation de pouvoir avec le président sortant, Tabaré Vázquez, avant d'accueillir les délégations participant à cette cérémonie. Prennent part à cette cérémonie d'investiture notamment le Roi Felipe VI d'Espagne, le président brésilien, Jair Bolsonaro, le président du Chili, Sebastián Piñera, le président de la Colombie, Iván Duque, le vice-président de l'Equateur, Otto Ramón Sonnenholzner, le ministre des affaires étrangères argentin, Felipe Solá et le Secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Luis Almagro.