* Critères dévaluation retenus : les publications, les réunions avec les analystes et la communication financière «one to one». * Un guide de la communication financière devrait être publié par la SMAF au début de lété. Cest le jour de la fête des amoureux qui a été choisi pour récompenser les «amoureux» de la communication financière. La première édition du «Palmarès SMAF de la communication financière» se tiendra en effet le mardi 14 février courant au siège de la Bourse de Casablanca. Organisée, comme son nom lindique, par la Société marocaine des analystes financiers, cette manifestation a pour objectif de récompenser les sociétés cotées qui sillustrent le mieux en matière de communication financière. Il ne sagit guère, à ce titre, de sanctionner les émetteurs, mais plutôt de les encourager à fournir des informations suffisantes et de qualité susceptibles déclairer le marché en général sur leurs activités. Cest la raison pour laquelle, pour cette première édition, la SMAF a décidé de ratisser large en primant 6 sociétés cotées selon des critères bien définis qui donnent autant de chances aux grosses quaux petites capitalisations dêtre distinguées. Le point de presse tenu mardi dernier à la Bourse de Casablanca a permis, à cet effet, de dévoiler le procédé qui a été retenu. Ainsi, la grille dévaluation retient comme premier volet les publications, pondérées à 40%. Si toutes les sociétés cotées se trouvent sur un pied dégalité parce quelles publient régulièrement leurs résultats selon le cadre réglementaire défini par le Conseil déontologique des valeurs mobilières, la différence se fera cependant au niveau de la promptitude de la publication (dans le temps et par rapport à la tenue des organes sociaux) et par rapport au continu et à la qualité des publications. Sur ce dernier point, il est clairement précisé que «ce critère doit tenir compte du contenu des notes explicatives accompagnant les publications financières, ainsi que les communiqués de presse relatifs aux évènements importants». Par ailleurs, ajoute-t-on, «il doit également prendre en considération lexistence des rapports annuels, et auquel cas leurs contenus, ainsi que les supports utilisés». Si le second volet, pondéré à 30%, a trait aux réunions tenues avec les analystes (fréquence de présentations des résultats, qualité des supports de présentation et des réponses fournies lors des réunions), le troisième, quant à lui, également pondéré à 30%, concerne la communication financière «one to one». Cela se résume en la présence dun responsable de la communication financière, la pertinence des informations fournies et laccessibilité des dirigeants de lentreprise. Ainsi, hormis une note minimale définie pour certains critères (en référence au respect de la réglementation en vigueur), lanalyste attribue des notes allant de 0 à 10 ou à 20 en fonction de limportance accordée à chaque critère et selon son appréciation personnelle. Au final, une note globale sur 100 est attribuée à chaque société cotée et transmise à la SMAF qui procède au classement. A cela, sajoute un critère SMAF qui tient compte de la capitalisation boursière et du flottant en Bourse qui a permis de dégager, parmi les 10 meilleures sociétés cotées en terme de communication financière, les 6 qui seront primées. «Si 6 entreprises ont été choisies cette fois-ci, il nen sera certainement pas de même lors de la seconde édition», précise Haddi Gharib, président de la SMAF, ajoutant, par ailleurs, que «les critères de notation vont évoluer, histoire de pousser les émetteurs à fournir davantage defforts pour donner suffisamment dinformations de qualité au marché». A remarquer que seules les sociétés dont les titres sont inscrits à la cote de la Bourse de Casablanca avant le 31 décembre 2004 ont été retenues dans ce palmarès.