Lartiste, d'origine italienne, présente du 14 octobre au 7 novembre à la galerie Venise Cadre son exposition «Au Sud de mon Sud » avec sa plus récente uvre, réalisée totalement au Maroc. Il s'agit d'une exposition qui semble remonter aux origines du bassin méditerranéen, à la recherche de racines et similitudes : l'artiste cherche et découvre de nouveaux mondes, voit et interprète des assonances et des dissonances, stimule et crée des interrelations, interprétant les symboles des lieux qui l'entourent. Des ombres aux baleines, des casseroles aux chevaux, à travers peinture, sculpture, installations vidéo et digitale, Nicola nous entraîne dans son monde ; son imaginaire se nourrit et s'enrichit aussi de sujets tels que les chameaux et palmiers. Le travail actuel est, au fond, la poursuite d'un parcours entrepris déjà depuis des années. Être face aux uvres de Nicola Salvatore est comme se trouver devant une sorte d'archéologie fossile: de fascinantes trouvailles desquelles émane presque une aura sacrée, capable de restituer la force du mythe, chargés d'une sorte de mémoire du monde. Dans ses oeuvres, il n'existe aucune volonté impérative de vouloir transmettre quelque message que ce soit, puisque Salvatore croit que toute personne qui se pencherait sur son travail peut et doit être en mesure de trouver son propre espace de liberté, de réflexion et d'interprétation, pour découvrir de manière autonome «son propre sens».