Avec la fusion de Wafasalaf/Crédor, celle dEqdom/Sogecrédit et lexternalisation du crédit à la consommation par les banques, la concurrence a augmenté dun cran au cours de 2004. Sofac Crédit a pu cependant bien tirer son épingle du jeu, réalisant un résultat net de 7 MDH. Visiblement, Sofac Crédit a pu mettre, au cours de lexercice 2004, tous les ingrédients nécessaires à une activité bénéficiaire dans le même réceptacle. En effet, sur le plan commercial, la société a réalisé un volume de financement de 608 millions de DH, en augmentation de 5% par rapport à 2003. Ces réalisations lui ont permis de consolider sa position sur le crédit automobile et personnel. Ainsi, lencours brut des crédits, atteignant 1.956 millions de DH, est en progression de 6%. Pour ce qui est des créances en souffrance, elles ont reculé de 16%. Les dotations aux provisions sélèvent à 53 millions de DH, tandis que lencours des provisions sétablit à 550 millions de DH avec un taux de couverture de 97%. Les charges générales dexploitation ont enregistré une économie de lordre de 8%, grâce à la politique de maîtrise du coût global des ressources, alors que le produit net bancaire enregistre une progression de 2%. Ainsi, les comptes de lexercice 2004 se sont soldés par un résultat net de 7 millions de DH, permettant à la société de renouer avec les bénéfices dans un contexte sectoriel caractérisé par une concurrence non négligeable. Une totale mise à niveau Pour bien tirer son épingle du jeu dans un environnement de plus en plus concurrentiel (fusions Wafasalaf/Crédor, Eqdom/Sogecrédit et lexternalisation du crédit à la consommation par les banques), Sofac Crédit a continué son plan de mise à niveau 2003-2005. Ainsi, la société a assuré lorientation de son activité vers le crédit à la consommation destinée exclusivement aux particuliers, la mise en uvre dune stratégie marketing fondée sur le développement de produits, un service et une communication adaptés aux exigences de la clientèle cible. De même, et pour assurer une meilleure analyse des coûts et du résultat global, elle a consolidé son système dinformation comptable par lintégration dune «comptabilité analytique dexploitation». Pour ce qui est de la gestion des ressources humaines, la mise à niveau du capital humain a substantiellement gagné du terrain avec ladoption dun nouvel organigramme (plans de départ volontaire et de recrutement réalisés à 90%). En parallèle, il a été procédé à la mise à niveau des dispositifs du contrôle interne, la finalisation des travaux «dintégration» du «score» dans la chaîne de production, la mise en uvre des systèmes de traitement du recouvrement et enfin au dimensionnement de la fonction contentieux et lamélioration de ses outils de gestion. Ajoutons également que le plan global de financement a été sérieusement révisé : restructuration de lendettement pour un adossement en adéquation avec les engagements clients, améliorations des conditions bancaires, renforcement des fonds propres avec une diminution du niveau dendettement malgré laugmentation de la production, et la mise en place dune nouvelle politique de refinancement pour une meilleure optimisation du coût des ressources.