* Lamélioration des fondamentaux de Sonasid au titre de lexercice 2006 a renforcé lenvol du titre Sonasid qui a superformé le MASI, affichant ainsi, le 17 juillet 2007, une hausse de 35% contre 20% pour le marché. Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, le sidérurgiste national Sonasid a pu se moderniser et se développer. Lenvironnement nétait certes pas paisible à cause de lémergence de concurrents nationaux ainsi que la poursuite du processus de développement douanier avec, entre autres, lUnion européenne, la Turquie et lEgypte. Lentrée en vigueur des accords de libre-échange devrait, à terme, intensifier lenvironnement concurrentiel du secteur sidérurgique, surtout avec lentrée des produits de la Turquie et de lEgypte. Ce dernier, leader régional du secteur, dispose dimportants atouts pour concurrencer les produits marocains, notamment le faible coût de lénergie et la proximité du Maroc. Cependant, la mise en place de la zone de libre-échange prévue par laccord dAgadir entre le Maroc, la Jordanie, lEgypte et la Tunisie nentrera en vigueur quen 2010, ce qui devrait permettre aux industriels marocains de se préparer à lintensification de la concurrence. Le marché marocain de la sidérurgie se caractérise par la présence de deux opérateurs en loccurrence Sonasid pour les produits longs et Maghreb Steel pour les produits plats. A noter que dans le tour de table de la Sonasid, on retrouve le n°1 mondial de la sidérurgie, le groupe Arcelor Mittal qui lui confère dimportantes synergies aussi bien en terme dapprovisionnement quen terme de transfert de technologie. En 2005, Sonasid a renforcé son arsenal industriel par le lancement dune aciérie à Jorf. Le but de cet investissement est de réduire le prix de revient en vue daméliorer la compétitivité de lentreprise et de réduire sa dépendance vis-à-vis des marchés internationaux de la billette. Avec une part de marché avoisinant les 83%, Sonasid est dotée dune capacité de production de lordre de 1,3 million de tonnes par an. Côté chiffres, les comptes de Sonasid font ressortir la solidité de ses fondamentaux. Selon les analystes de CDG Capital, les ratios de structure de la société se situent à des niveaux appréciables et ce malgré de lourds investissements. Pour lexercice en cours, lactivité de la Sonasid affiche une forte appréciation de ses indicateurs dactivité et de rentabilité. En effet, à fin février 2007, la production du sidérurgiste national sest accrue de 51% comparativement à la même période en 2006. En y intégrant lenvolée de la consommation nationale, les ventes se sont appréciées de 42, 4% à 907 MDH. Dans la foulée, le résultat net se solidifie de près de 80%, renforçant ainsi la marge nette de Sonasid à 13,7%. A linstar de la majorité des titres cotés à la Bourse de Casablanca, lannée 2006 a été une année exceptionnelle pour le titre Sonasid. En effet, le titre Sonasid a surperformé le MASI, enregistrant une performance de 91% à fin décembre 2006, contre 71% pour le MASI. Ce trend haussier a été déclenché par lannonce de la montée en force dArcelor dans le capital du sidérurgiste national. La publication des résultats annuels a propulsé encore plus le titre, atteignant son peak de lannée 2006, le 09 mai à 2.385 DH, soit une hausse de près de 120% par rapport à son cours du 29 décembre 2006. Une période de correction de près de deux mois a suivi, période qui sest étalée jusquau 29 juin 2006 et pendant laquelle la valeur sétait délaissée de 27,5% de sa valeur à 1.730 DH laction. Après avoir atteint son plus bas de lannée, le titre Sonasid a repris son trend haussier pour clôturer 2006 à un cours de 2.072 DH. En 2006, 932 K titres Sonasid ont été échangés dans un volume de 3,33 milliards de DH, soit un taux de rotation du flottant de 95,9%. Lannonce de résultats en forte amélioration, au titre de lexercice 2006, ainsi que la confiance des investisseurs dans les fondamentaux de la société ont renforcé lenvol du titre Sonasid qui a de nouveau surperformé le MASI affichant ainsi, le 17 juillet 2007, une hausse de 35% contre 20% pour le marché. Sur la même période, les titres échangés ont dépassé 55% du flottant, avec un volume de 3,28 milliards de DH, soit près de 99% du négoce enregistré sur lannée 2006.