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Consortiums d’exportation : Un outil de développement au service des PME exportatrices
Publié dans Finances news le 09 - 07 - 2009

* Grâce au projet de l’ONUDI, en collaboration avec le ministère du Commerce extérieur, 29 groupements de consortiums ont vu le jour.
* Dans sa seconde phase (2008-2010), ledit projet a pour objectif de s’étendre à d’autres secteurs d’activité, voire à d’autres villes du Royaume.
* Les consortiums se veulent un vrai levier de promotion à l’international, mais cela n’empêche qu’ils rencontrent des difficultés.
Depuis 2003, le ministère du Commerce extérieur a mis en place avec l’assistance technique de l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel), grâce à un financement du gouvernement italien, un projet d’«appui à la création de consortiums d’exportation». Dans un contexte de processus de libéralisation et d’ouverture, le consortium se veut un moyen d’intégration à l’économie mondiale.
Ce projet vise à améliorer le pouvoir concurrentiel des entreprises marocaines à travers la mise en relation des PME pour garantir un partage des connaissances, compétences et ressources qui permettent un effet d’économie d’échelle et une réduction des risques inhérents à l’entrée d’une entreprise individuelle sur un marché étranger. «En ces temps de crise, le partenariat public-privé s’avère d’une importance cruciale», explique un responsable de l’ONUDI à l’occasion de la 5ème rencontre Inter-Consortium.
Les consortiums d’exportation sont l’alliance volontaire d’entreprises dont l’objectif est de promouvoir les biens et services de ses membres à l’étranger et faciliter l’exportation de leurs produits grâce à des actions communes. Les avantages d’un consortium d’exportation sont : la réduction des frais soutenus par chaque entreprise pour les activités promotionnelles, un meilleur pouvoir de négociation avec les distributeurs et les acheteurs, la diversification à l’export, la réduction des frais généraux pour l’export et une meilleure connaissance des marchés. Aussi, au-delà de l’aspect tangible, le consortium permet également le transfert de connaissances et de savoir-faire d’un membre à l’autre.
Dans ce cadre, plus de cent PME marocaines ont bénéficié de l’accompagnement des experts de l’ONUDI dans la mise en place de 29 groupements, constitués ou en cours de constitution, qui couvrent plusieurs secteurs tels que le textile et habillement, l’agroalimentaire, les matériaux de construction, les NTI, la mécanique, le cuir et le tourisme. Dans la Loi de Finances 2009, un fonds de soutien de 500 MDH est mis à la disposition des consortiums d’exportation. 250 MDH ont été débloqués en 2009 et les 250 restants le seront en 2010. Selon les experts de l’ONUDI, l’expérience marocaine est un cas d’école aussi bien en ce qui concerne le dynamisme de l’Administration qu’en matière de partenariat public-privé.
A noter que le projet mis en place par l’ONUDI s’étale sur deux phases. La première s’est étendue sur 2003-2007. Elle s’est soldée par 15 consortiums d’exportation essentiellement sur l’axe Rabat-Casa. Le secteur fortement représenté est celui du textile-habillement. Qu’en est-il de la seconde phase (2008-2012) ?
Un bilan d’étape du projet
Dans un premier temps, l’ONUDI projette de se réunir avec les associations professionnelles afin de les sensibiliser. Il va procéder également à une meilleure vulgarisation du concept au niveau des institutions d’appui. Grâce à la formation, plusieurs séminaires d’information ont été organisés au niveau des régions (Marrakech, Settat, Tanger…).
L’ONUDI a aussi accompagné les 29 groupements dans la conception, le montage, la gestion et le développement en passant par l’identification des expertises nécessaires pour la mise en œuvre des objectifs définis et du plan d’action ainsi que la mise en relation avec les organismes d’appui. Ces groupements se répartissent comme suit : 17 consortiums juridiquement constitués dont 12 ont un directeur à temps plein, 4 en cours de constitution et 8 en phase de recomposition ou de démarrage.
En terme de chiffres, on recense plus de 151 entreprises regroupant près de 12.000 collaborateurs et qui ont toutes opté pour la forme juridique du Groupement d’Intérêt Économique (GIE) : loi 13-97. Elles ont toutes pour objectif l’amélioration de l’offre produit, le renforcement de la capacité compétitive des membres, le développement des exportations et la diversification des débouchés. Leurs ambitions à moyen et long termes sont de disposer de bureaux de représentation à l’étranger et de se convertir en une plate-forme industrielle d’exportation.
Toutefois, et malgré les cas de succès enregistrés, les consortiums d’exportation ne sont pas exempts de problèmes. Parmi les principaux écueils relevés, on peut noter l’absence d’une prise de conscience des avantages conférés par une stratégie d’alliance, la faible implication des organisations professionnelles et associations sectorielles, la perception des membres potentiels comme concurrents, la problématique d’identification des membres potentiels d’un consortium, le cadre fiscal (TVA et statut d’exportateur) et les difficultés à trouver les compétences requises.
L’enseignement que l’on peut tirer de l’expérience marocaine c’est que les consortiums ont plusieurs traits communs, mais chacun d’entre eux a sa propre histoire, son rythme, ses performances mais aussi des difficultés qu’il faut connaître.
Et donc pour mener à bien le consortium, il est impératif de se poser les questions suivantes : quelle est la nature des difficultés ? Comment les dépasser ? Quels sont les besoins des consortiums et comment peut-on les appuyer ?


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