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Répartition des richesses : Qui profite de la croissance au Maroc ?
Publié dans Finances news le 12 - 03 - 2009

* La croissance réalisée par le pays ces dernières années n’a pas réduit les inégalités sociales.
* L’essor économique a contribué à la croissance des recettes fiscales, mais la répartition des richesses reste inéquitable.
Le Maroc a réalisé une croissance moyenne de plus de 4,5% durant les dernières années. Cette tendance devrait se confirmer pour les prochaines années. L’économie nationale commence à devenir de plus en plus indépendante de l’agriculture et des aléas climatiques. Certains secteurs sont devenus la locomotive de la croissance. Le BTP, les télécoms, les finances, l’agroalimentaire, la distribution ont connu une véritable ascension. Malgré une conjoncture internationale difficile marquée par la hausse des prix des matières premières et des équipements et une concurrence acharnée des produits marocains, le pays a pu tirer son épingle du jeu. Le programme des grands chantiers et les investissement publics ont donné à leur tour un coup de pouce au développement. Mais au fait qui profite de la croissance au Maroc ? Toutes les grandes entreprises continuent d’afficher des fondamentaux très encourageants. Il n’y a qu’à voir les résultats des sociétés cotées pour distinguer les performances des entreprises marocaines. Il est clair que l’environnement de l’activité est très favorable. Cet essor devrait se confirmer par la suite. Outre les entreprises privées, les entreprises publiques ont elles aussi présenté une bonne santé. A part les canards boiteux et quelques offices mal structurés ou en manque de visibilité, les autres établissements se comportent selon la logique des objectifs et des résultats. L’Etat, pour sa part, a tiré un grand profit de cette mutation de l’économie nationale. Ceci est visible au niveau des recettes fiscales qui continuent d’afficher un rythme de croissance annuel à deux chiffres et ce depuis 2002. Le Maroc est l’un des rares pays non pétroliers à avoir réalisé un excédent budgétaire pendant deux ans successifs. Les recettes générées par les principaux impôts à savoir l’IS, l’IR, la TVA et le droit d’enregistrement et de timbre évoluent à un rythme très dynamique. « Ceci montre que la valeur imposable est en pleine croissance grâce à l’évolution favorable de l’économie nationale», a affirmé Youssef Oubouali, professeur universitaire. Il a ajouté que «malgré la baisse des taux aussi bien au niveau des impôts directs que des impôts indirects , les recettes ont continué sur leur trend haussier et ce grâce à l’élargissement de l’assiette fiscale».
Mais ce développement n’a pas profité à l’ensemble du tissu socioéconomique. Malgré une baisse de la pauvreté, une bonne partie de la population marocaine vit en marge de la société. Les statistiques du Haut Commissariat au Plan (HCP) révèlent que près de 3 millions de Marocains vivent en dessous du seuil de pauvreté absolue, à savoir moins de
10 DH par jour. Le plus inquiétant c’est que la population vulnérable qui peut basculer facilement vers la pauvreté est aussi importante. Les dernières intempéries ont révélé le niveau de fragilité de certaines zones enclavées qui sont dépourvues du strict minimum en matière d’équipements sociaux, (écoles, hôpitaux et routes). Des douars dans le Moyen et le Haut Atlas sont restés coupés du monde pendant des semaines à cause de l’absence de réseau de communication adéquat. C’est ce qui explique le classement rétrograde du Maroc au niveau de l’indice de développement humain. L’INDH lancée en grande pompe en 2004 n’a eu que des effets limités. En l’absence d’un programme de grande envergure étalé sur plusieurs années, voire une décennie, et englobant l’ensemble des secteurs et des départements concernés, la stratégie du pays en matière de développement humain est vouée à l’échec.
Le Maroc est en train de payer le retard accusé dans les secteurs sociaux à cause de la politique d’ajustement structurel (PAS) imposée par la Banque mondiale et le FMI durant les années 80, bien que le pays ait fortement défendu sa stratégie de soutien des prix à la consommation à travers la compensation.
Les filets sociaux de sécurité à destination des personnes vulnérables ou pauvres via des subventions des principaux produits de base, a montré ses limites. Puisque les populations pauvres ne consomment que très peu comparativement aux autres ménages de la classe moyenne ou supérieure qui bénéficient à leur tour des subventions. Le passage aux aides directes, qui est actuellement en phase d’essai, est le meilleur moyen d’assurer une bonne répartition des richesses et réduire les inégalités sociales.


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