* Le besoin en ressources humaines demandées par les secteurs porteurs est de 77.000 emplois, * Hafid Kamal a longuement expliqué devant les représentants des Associations professionnelles, ce que lAgence peut offrir en terme doffres demploi, ainsi que les diverses mesures instituées pour faciliter laccès à lemployabilité. La réalisation détudes prospectives dans les régions pour déterminer les besoins et préparer les viviers de compétences correspondants a été le principal outil de travail dégagé par lANAPEC en ce début dannée 2009. «Ce ne sont pas des études dextrapolation, prévient Hafid Kamal, le DG de lANAPEC, mais 3 études régionales qui nous ont permis davoir le chiffre de 77.000 emplois potentiels». Détaillant la portée de ces études présentées aux représentants des associations professionnelles présents lors de la signature des conventions de partenariat programmées en ce début dannée, Hafid Kamal a précisé que «la région de Marrakech a besoin de 21.000 jeunes qualifiés dans les secteurs des BTP et du tourisme». Tandis que Tanger détient le record, actuellement, avec un besoin de 31.000 emplois potentiels attendus avec limplantation des activités de loffshoring et de lautomobile. Il faut dire que ce partenariat ANAPEC/Associations professionnelles a été rendu possible grâce à la conclusion dun contrat-progrès avec lEtat signé en 2008. LANAPEC a tenu, via son DG, à corriger les estimations concernant les insertions réalisées dans le cadre des programmes «Taahil» et «Idmaj». «Lobjectif de départ a été dépassé, a affirmé H. Kamal, avec 120.000 insertions dans le cadre de ces 2 programmes». Qui offrent une exonération totale, en faveur des entreprises, des charges sociales du salarié recruté pendant 3 ans, ainsi quun contrat de stage qui peut aller jusquà 24 mois. Pour les secteurs émergents, le DG de lANAPEC a révélé dimportantes mesures pour spécialiser les agences ainsi que la préparation des viviers de compétences. Des cellules de veille ont été également mises en place pour actualiser les données», a ajouté H. Kamal. Il reste à souligner que lévolution des demandes de formation à la carte montre un net regain dintérêt pour ce mode de recrutement pendant le premier semestre de lannée 2008. Daprès la dernière étude menée par lANAPEC, le besoin de 77.000 emplois potentiels a été tiré directement des opérateurs et professionnels des diverses régions du Royaume. Les moyens limités, du point de vue financier, de lANAPEC, font du partenariat signé avec les associations un vecteur plus quutile de concrétisation des objectifs.