* La dixième édition du Festival National du Film de Tanger coïncide cette année avec les critiques acerbes contenues dans le rapport de la Cour des comptes concernant la politique de subvention menée par le CCM. * Ce festival veut avant tout montrer que le cinéma marocain parviendra certainement à trouver le chemin de la qualité. La célébration du cinquantième anniversaire de la naissance du cinéma marocain na pas laissé indifférents les organisateurs de la 10ème édition du Festival National du Film. «Le fils maudit», de Mohamed Ousfour a été projeté lors de la cérémonie douverture pour marquer cette édition dédiée essentiellement à la rétrospective. «Traces», de Hamid Bennani, «Chergui» de Moumen Smihi ou encore «Le coiffeur du quartier des pauvres», de Mohamed Reggab sont programmés lors de cette édition pour permettre au public, jeune surtout, de retrouver certains films marquants du cinéma marocain. La compétition officielle verra cette année la projection des dernières productions. Une attention particulière sera accordée aux courts métrages, surtout ceux mis en scène par des acteurs marocains comme «Double voix» ou «Le général» auxquels ont contribué respectivement Driss Rokh et Saâd Tsouli. Le Jury de lédition 2008 du Festival National du Film sera présidé par Samir Farid, critique et historien du cinéma. 6 autres membres composent le jury, dont notamment lanimatrice de «Cinéstar» de la deuxième chaîne publique Bouchra Alami, et deux critiques dart africains. Il faut souligner que cette 10ème édition coïncide cette année avec les critiques acerbes contenues dans le rapport dressé par la Cour des comptes concernant la politique daide menée par le Centre Cinématographique Marocain (CCM). Ce festival semble avant tout vouloir montrer que le cinéma marocain parviendra à trouver le chemin de la qualité. Et surtout produire un genre cinématographique qui puisse mettre en avant une certaine spécificité du 7ème art marocain. Il reste à mentionner que «Lola», de Nabil Ayouch, est également présent dans la compétition officielle. Tout comme dautres films qui ont réalisé de bonnes recettes durant ces deux années : «Abdou chez les Almohades», de Saïd Naciri ou «Mille mois», de Faouzi Bensaïdi.