Après un exercice 1999 relativement morose pour le secteur des matériaux de construction , 2000 s'est annoncée pour ce secteur comme une année de reprise durant laquelle les sociétés exerçant sur ce marché, notamment les cimenteries, ont affiché des haus Dans cette foulée, LAFARGE CIMENTS n'a pas manqué son rendez-vous avec la croissance et signe l'une des plus belles performances financières de son secteur. A côté de l'importance des facteurs conjoncturels dans la réalisation de ce résultat, l'impact des éléments structurels était également de taille. L'année 2000 a été marquée pour Lafarge Maroc par une amélioration significative de ses résultats. Selon les responsables de la société, trois facteurs expliquent cette amélioration. En effet, après la stagnation du marché en 1998 et 1999, l'année 2000 a connu une progression des ventes de ciment assez significative de (+3,4%). Un grand effort a été fourni au niveau de la maîtrise des frais variables qui constituent près des deux-tiers du prix de revient. Celle-ci est d'autant plus remarquable que la société a étendu la sous-traitance de ses carrières et surtout subi la hausse très importante des prix du coke et du pétrole, dont le coût d'approvisionnement représente environ 1/3 du total des frais variables. Cependant, la politique de sur stockage adoptée par LAFARGE fin 1999 a permis de retarder les effets de la hausse des coûts d'approvisionnement en 2000. La maîtrise des frais variables a été accompagnée par une maîtrise des coûts fixes qui a également contribué la réduction des frais généraux. Pour ce qui est des résultats, le chiffre d'affaires est passé de 1.984 MDH 2.055 MDH, soit une progression de 3,6%. Le résultat brut d'exploitation (RBE) de l'activité cimentiere s'établit 908 MDH contre 838 MDH pour l'exercice précèdent (+8,3%). La marge brute d'autofinancement (MBA) augmente de 10,1%, passant de 711 MDH 782 MDH. La variation de la dette de 384 MDH enregistrée entre 1999 et 2000 reflétant le passage une trésorerie positive ds le second semestre 1999, malgré l'important programme d'investissement réalisé, se traduit par une nette amélioration du résultat financier. Le résultat net, après la prise du maximum de provisions autorisé par la Loi, progresse de 13,7%. Il est de 396 MDH, contre 349 MDH en 1999. 2001 devrait être une nouvelle année de progression, car nous anticipons une croissance du marché d'au moins 5 6% : la bonne pluviométrie la fin de l'année dernière et au début de cette année, la volonté des autorités de favoriser le logement social et les moyens financiers consacrés cet objectif devraient permettre la demande de s'exprimer. Parce que les investissements industriels et humains réalisés en 2000 permettront de continuer accroître l'efficacité de Lafarge Maroc. Pour 2001, Lafarge Maroc compte poursuivre la politique d'investissements initiée depuis plusieurs années. En 2000, ils se sont élevés 181 MDH. 2001 verra le début de réalisation du programme de 2,3 milliards de dirhams d'investissements prévus sur trois ans et qui ont fait l'objet d'une convention signée avec les pouvoirs publics. Commencera en particulier la construction du cïur de la future cimenterie de Tétouan.