* Lhésitation a été le mot dordre qui a prévalu sur le marché boursier sur les six premiers mois de lannée. * Les deux indices de la place ont fini quand même sur une assez bonne note, avec des performances respectives de 11,79% pour le Masi et 11,95% pour le Madex. Hésitation ! Cest le mot dordre qui a prévalu sur le marché boursier durant les six premiers mois de lannée. Tantôt à la hausse, tantôt à la baisse, les indices ne savaient plus où donner de la tête. Les deux baromètres de la place ont quand même fini le semestre sur une note assez positive mais qui, rappelons-le, est bien loin des performances des deux dernières années. Leur évolution recouvre deux phases distinctes, selon BMCE Capital Bourse. La première, qui a duré jusquen mars, sest caractérisée par un mouvement globalement haussier, avant dêtre interrompue par un mouvement de prises de bénéfices à partir de fin mars, suite notamment à la publication des résultats annuels des sociétés cotées. À lissue de cette période, le Masi a gagné 15,67%, tandis que le Madex sapprécie de près de 16%. Et puis vint la période de correction (tant attendue), durant laquelle les indices perdent 3,36% pour lindice de toutes les valeurs cotées et 3,49% pour celui des blue chips. Les performances semestrielles des deux baromètres se sont stabilisées à lissue de cette période autour de 11,79% pour le Masi et 11,95% pour le Madex. La capitalisation du marché sest appréciée pour sa part, durant la même période, de 78,4 milliards de dirhams pour se fixer à plus de 664 milliards de dirhams, contre seulement 494 milliards un an auparavant. «À ce niveau de capitalisation, la place de Casablanca traite à 21,4 fois et 18,6 fois sa capacité bénéficiaire prévisionnelle en 2008 et en 2009», estiment les analystes de BMCE Capital Bourse. «Hors immobilier, ajoutent-ils, les PER 2008 et 2009 estimés établissent à 19,8 et 18 fois les bénéfices attendus». Décidément, la place Casablancaise revient petit à petit à la raison! Côté volumes, le marché a drainé durant les six premiers mois de lannée quelque 92,1 milliards de dirhams, dont la quasi majorité (90,86%) a transité par le marché de détails. Limmobilière Addoha y a été la plus active avec un volume de plus de 16 milliards de dirhams, soit près de 20% du volume global du marché central. Elle est suivie de Maroc Telecom, qui polarise 15,26% du négoce avec un flux transactionnel avoisinant les 13 milliards de dirhams. Moins dynamique, le marché de blocs a été, pour sa part, animé par dix valeurs générant une volumétrie de 8,4 milliards. Celle-ci a été accaparée à hauteur de 57% par la valeur BMCE Bank avec des échanges de 4,8 milliards. Loin derrière, IAM polarise un flux de 944 MDH, soit 11,2% du négoce enregistré sur le marché de gré à gré. Enfin, Fertima polarise un flux transactionnel de 751,6 MDH, généré par lopération dacquisition de 86,5% de son capital par Charaf Corporation.