* La loi relative à la gestion des déchets médicaux sera probablement discutée lors de cette session parlementaire. * Ce jalon important de la réforme sanitaire suppose une gestion plus appropriée des 38.000 tonnes annuelles de déchets des divers hôpitaux et centres de santé. La loi relative à la gestion des déchets médicaux devrait être discutée lors de lactuelle session de printemps. Actuellement, la principale unité de traitement, située à Tétouan, dispose dune capacité de traitement de 500 kg/h. Cette cadence est considérée comme suffisante à lheure actuelle pour labsorption des déchets médicaux qui constituent un danger latent pour le personnel sanitaire et pour la santé publique. Selon les chiffres officiels, les centres de santé et hôpitaux du Maroc produisent annuellement 38.000 tonnes de déchets médicaux. Près du tiers de ces déchets sont classés dangereux. Auparavant, les déchets de lhôpital Ibn Rochd étaient amassés dans les décharges publiques. Qui abritaient aussi des déchets industriels dangereux dont le volume total est estimé à 120.000 tonnes de produits dangereux. Actuellement, larsenal juridique adéquat semble être la priorité des responsables de la santé au Maroc. Plusieurs études ont déjà vu le jour concernant la création dun centre national pour le traitement des déchets dangereux. Une telle infrastructure permettrait, selon ses initiateurs, de traiter entre 80% et 90% des déchets industriels solides et entre 50 et 75% des déchets médicaux classés dangereux. Les professionnels de la santé ont été également sensibilisés pour quils soient impliqués dans cette problématique. Il reste à souligner que les déchets de lhôpital Ibn Rochd sont traités depuis 2 ans par la société «Athisa Maroc». Dun autre point de vue, le taux de collecte et de recyclage des déchets demeure très bas. Les décharges sauvages sont un fait marquant qui doit dabord être minimisé.