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e-éducation : Le rêve est-il près de se réaliser ?
Publié dans Finances news le 17 - 04 - 2008

* Quelque 2.000 établissements scolaires ont été équipés en matériels informatiques et le double est prévu pour 2008.
* Sélectionné pour mettre en place une plate-forme
d’e-éducation, Huawei a préparé une solution pour le Maroc, mais c’est au ministère de tutelle de décider de la date de son déploiement.
* D’autres solutions sont en négociation, comme l’intégration du tableau blanc interactif.
Le Maroc s’est engagé dans une voie de généralisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) dans l'enseignement national et ce depuis 1999 dans le cadre de la réforme du secteur de l’éducation. Les choses étant ce qu’elles sont, il y a lieu de douter un peu que cela puisse se concrétiser dans le futur, si ce n’est quelques indicateurs qui laissent la voie ouverte à tout optimisme.
Le gouvernement a adopté en mars 2005, alors que le chantier devait démarrer en 2000, une stratégie ayant pour objectif la généralisation des TIC dans l'enseignement scolaire public. Il a ainsi mis en place un programme qui vise à équiper, à l'horizon 2008, tous les établissements scolaires de salles multimédia connectées à Internet. Ce programme concernera également l’enseignement supérieur (équipement des Facultés et Universités). Au moment où certaines classes ne disposent même pas de tableaux convenables, le pays s’est lancé dans une valse à deux vitesses pour rattraper le temps perdu et se mettre au diapason des sociétés du savoir.
Aujourd’hui, il est certain que des efforts ont été consentis dans ce qui a pris pour nom le programme GENIE. Au terme de sa première phase, en septembre 2007, GENIE a bel et bien équipé quelque 2.000 établissements scolaires dans les 16 académies du Royaume. Ces écoles, collèges et lycées disposent désormais de salles multimédias (SMM) équipées d’ordinateurs et d’un serveur, reliés en réseau local ainsi que de vidéoprojecteurs et d’écrans de projection. Ces établissements seront, durant les quelques mois à venir, connectés à Internet et pourront ainsi accéder aux multiples ressources éducatives et pédagogiques disponibles sur le Net.
Pour sa deuxième phase, qui a démarré fin 2007, GENIE équipera plus de 4.000 autres établissements ainsi que 73 centres de formation. Les efforts conjugués de la Direction des Systèmes d’Information (DSI) au niveau du MEN et des Académies Régionales d’Éducation et de Formation (AREF) ainsi que l’expertise de l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) ont permis d’arrêter la liste de ces 4.052 établissements et de préparer le 2ème marché d’équipement. Autant dire que la date de 2008 reste très difficile à respecter, sachant que la première phase, à elle seule, avait pris plus de deux ans.
Mais l’e-éducation est un programme en plus vaste et très futuriste qui a su fédérer de grands groupes qui ont proposé leurs services au ministère de tutelle. Citons, entre autres, Huawei, qui a accumulé une expérience importante en la matière et qui a été choisi pour la mise en place d’une plate-forme d’e-éducation. Ce géant chinois propose un service en trois axes : d’abord garantir l’accès, une problématique à laquelle le groupe a trouvé solution pour permettre de désenclaver les régions isolées. En deuxième lieu, l’infrastructure, une sorte de plate-forme qui permet la gestion des utilisateurs, des spécificités de chaque région, du niveau éducationnel et la gestion du contenu.
Le troisième axe est le contenu qui relève du ministère de tutelle et qui sera intégré dans la plate-forme.
Pour quantifier les besoins, Huawei fait une sorte de Benchmark entre le Maroc et les pays à situation similaire. Comme l’explique Hanane Oumina, chef du département marketing de Huawei, le groupe se base sur son expérience dans d’autres pays qui ont le même type de relief que le Maroc. «Mais, notre solution peut intégrer toutes les spécificités du Marché. Et nous avons travaillé en étroite collaboration avec le ministère de l’Education nationale pour trouver la solution idoine pour le Maroc», explique-t-elle.
Cela dit, même si la solution est prête, la décision de son déploiement dépend encore du ministère.
Sur un autre registre, l'implication des enseignants dans le développement de contenus numériques a trouvé son écho au vu des réalisations des enseignants innovants au niveau des contenus numériques destinés à l’utilisation en classe. Ces contenus sont recueillis par le MEN et soumis à une évaluation technico-pédagogique. Ce processus permet de détecter les bons produits afin de les intégrer à l’éducation dans les établissements scolaires via le CD Master, bibliothèque virtuelle de contenus pédagogiques numériques, mis à la disposition des apprenants et des enseignants sur les ordinateurs de la salle multimédia. Et ultérieurement, le Portail Pédagogique Numérique National mis en ligne au profit de tous les acteurs du champ éducatif.
Un label Contenu Numérique Reconnu d’Utilité Pédagogique (CNRUP), voilà le logo qui sera apposé sur tout produit ayant été homologué par le MEN et qui certifiera qu’il répond bien aux besoins et aux attentes du système éducatif. C’est une indication qui permettra de guider les enseignants et les apprenants dans le monde du multimédia pédagogique.
Alors qu’attend-on pour entamer un pas de plus vers une éducation très délocalisée et centralisée en même temps ?
«Notre programme entame bel et bien sa deuxième phase en ce qui concerne l’équipement en salles multimédia. Notre plan national de formation des enseignants en usage des TICE continue, doublé d’un partenariat fervent d’entreprises renommées qui mettent leur savoir-faire au service de nos cadres. La dynamique créative de nos enseignants continue à produire davantage du contenu numérique destiné à l’usage en classe et, bientôt, le Laboratoire National des Contenus Numériques verra le jour», apprend-t-on auprès du ministère.
D’autres projets sont en négociation, notamment le remplacement du tableau noir par le tableau noir interactif, distribué par la Société Interactive Future Technologies.
La gérante de la société, Hasnaa Ngadi, souligne que «les négociations sont en cours avec les 16 académies du Royaume pour intégrer le tableau blanc qui permet d’enregistrer les notes et aussi de les partager à distance avec d’autres personnes. Nous développons également le Bridget Conferencing Software, un logiciel qui permet d’interagir avec plusieurs personnes à distance. Cette solution qui comporte à la demande une dataconférence et une visio- conférence sans passer par la connexion est prisée par les corporates mais aussi par les centres de formation affiliés au ministère. Les pourparlers sont en cours». Une maille de plus à une chaîne qui s’avère très longue mais qui promet; le rythme est soutenu, d’évoluer vers un système innovant et moderne. Pourvu que la cadence s’accélère !


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