A l'occasion de l'organisation de la COP22 à Marrakech, la deuxième manche du championnat FIA-Formula E s'est déroulée sur le circuit Moulay El Hassan. Cette compétition a connu une concurrence acharnée entre les participants. C'est le Suisse Sébastien Buemi (Renault e.dams) qui a été sacré. Le champion en titre suisse Sébastien Buemi (Renault e.dams) a remporté le 1er ePrix de Marrakech, 2ème manche de la 3ème saison du Championnat FIA de Formule E, disputé par des monoplaces 100% électriques. Parti de la 7ème place sur la grille en raison d'une pénalité de cinq places (pour extincteur trop léger en qualifications), Buemi a réalisé la course parfaite pour remporter sa deuxième victoire d'affilée en Formule E, après la manche d'ouverture de Hong Kong le mois dernier. Le Britannique Sam Bird (DS Virgin) et le Suédois Felix Rosenqvist (Mahindra), débutant en Formule E, mais partis à la surprise générale en pole position devant tous les champions de la catégorie, complètent le podium. La cérémonie de consécration a été marquée par la présence de Ségolène Royal, ministre française de l'Ecologie, le Prince Albert II de Monaco, Jean Todt, président de la Fédération internationale automobile (FIA) et Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, et président de la COP22. «La Formule E débarque pour la première fois sur le continent africain. Nous avons toujours milité pour un Championnat véritablement mondial. Cet évènement est encore plus significatif, car nous sommes ici en tant que partenaire officiel de la COP22. C'est donc une bonne manière de faire la promotion des solutions d'emobilité à travers le monde», souligne Todt. La Formule E apporte des bénéfices R&D tangibles pour l'électrification des futures voitures de course et aussi la promotion et le développement des voitures électriques. Les courses de la Formule E se déroulent en 50 minutes et comportent un arrêt (pit stop) obligatoire, permettant aux pilotes de changer de véhicule, ajoutant une touche supplémentaire d'excitation à la compétition. C. Jaidani Des défis majeurs pour les pilotes En Formule E, les pilotes sont confrontés à des défis uniques comme devoir gérer la consommation et la batterie pour la maintenir chargée tout au long de la course. Les fabricants peuvent concevoir leur propre groupe motopropulseur, qui englobe le moteur, la transmission, l'invertisseur et le train arrière. Entre autres composants communs à toutes les équipes, le châssis en fibre de carbone et la batterie contribuent ainsi à contenir les coûts. L'accent est ainsi mis sur le développement de trains arrière pour véhicules électriques. Au-delà de son concept tout électrique, la Formule E est également unique dans le monde du sport automobile de par le choix des lieux. Chaque round, à l'exception de celui de Mexico, a eu comme théâtre des circuits urbains au cœur des grandes villes. L'ensemble des activités de suivi, y compris la pratique, la qualification et la course, se font en une seule journée, sauf pour les courses en double confrontation de deux jours à New York et la finale de la saison à Montréal.