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Entretien avec Mounir El Bari, Président de l’AFPAP : «Le marché est en train de se structurer pour créer de la valeur ajoutée»
Publié dans Finances news le 15 - 06 - 2006

* Les fabricants multiplient les fusions et les alliances pour créer de la valeur ajoutée et éviter les gros investissements.
* Le secteur du papier et carton souffre de concurrence déloyale par l’importation frauduleuse et la sous-facturation.
* Les fabricants veulent capitaliser sur le ramassage du vieux papier et dépasser les 25 % de la consommation marocaine en papier recyclé.
Finances News Hebdo : Comment se porte le secteur du papier et du carton au Maroc ?
Mounir El Bari : Les fabricants de papier et de carton au Maroc investissent des sommes très importantes en amont et en aval de la production. Et nous cherchons de nouvelles niches dont le coût de transport est très cher et sur lesquelles nous pouvons exceller par exemple. Et surtout, l’année a connu des alliances et des absorptions-fusions. C’est le cas de la CMCP dont 66 % ont été rachetés par la première société internationale,
IP. SIFAP, notre société qui vient d’être rachetée, il y a deux semaines par Ynna Holding. Ainsi nous allons développer une synergie entre SIFAP et GPC du même groupe.
Le marché est en train de se structurer dans ce sens pour créer de la valeur ajoutée.
F. N. H. : Sinon, comment était la production de papier et carton en 2005 ?
M. E. B. : Elle est en augmentation. Il est à souligner que trois raisons ont un peu freiné les importations. Le secteur souffrait de dumping, de l’importation frauduleuse et de la sous-facturation. Alors nous, les fabricants, nous avons réagi avec la douane pour essayer de stopper cette concurrence déloyale. La douane a joué le jeu et nous avons constaté que toutes ces marchandises importées qui envahissaient le marché national, ont connu une grande baisse.
Parce qu’avec la Douane, nous avons mis en place les prix de référence ou les prix d’alerte pour donner une indication au douanier sur le vrai prix du papier importé.
Mais nous avons un autre style de concurrence déloyale. Il s’agit de l’importation à travers les pays arabes. Les accords bilatéraux avec l’Egypte ou la Tunisie permettent à ces pays d’exporter du papier d’origine européenne grâce à des certificats d’origine de complaisance.
Cela nous handicape aussi.
F. N. H. : Lors des journées techniques, plusieurs intervenants ont fait le lien entre le secteur au Maroc et en Tunisie. Existe-t-il des similitudes entre ces deux pays ?
M. E. B. : Nous essayons toujours de faire du benchmarking avec la Tunisie, la Turquie, l’Egypte et la Grèce, parce que le tissu économique de chacun de ces pays est très similaire à celui du Maroc. Nous essayons de coller à ces pays pour devenir plus compétitifs.
Et comme il y a eu beaucoup de Tunisiens qui avait pris part à ces journées, nous avons beaucoup discuté de nos deux pays pour voir comment développer des synergies et des partenariats dans ce domaine.
F. N. H. : Quel usage allez-vous faire de l’étude réalisée par M. Herman ?
M. E. B. : Nous avions commandé cette étude au Programme européen d’appui aux entreprises sur l’amélioration de la productivité du secteur papier et carton au Maroc. L’expert, M. Herman, a passé trois semaines dans chacune des 6 unités fabricant du papier au Maroc pour dégager des axes stratégiques en vue d’améliorer notre productivité.
Maintenant, à travers cette étude, nous avons un plan sur lequel nous devons agir pour les années à venir pour être compétitifs.
F. N. H. : La dépendance de la matière première ne peut-elle pas diminuer cette compétitivité à l’international ?
M. E. B. : Quatre sociétés sur six utilisent le vieux papier en vue de son recyclage à 100 %. Seules deux sociétés utilisent la pâte à papier qui provient du bois.
Pour le vieux papier, il est vrai qu’il n’y a pas un vrai ramassage au Maroc. Dans la fédération, nous avons créé une association des ramasseurs de vieux papier et carton au Maroc, l’objectif étant de développer le potentiel de ramassage du papier et carton au Maroc. Et puis nous venons de commander une étude à l’UE pour profiter de son expérience dans le ramassage du vieux papier et de mettre en place un système de collecte de papier. Aujourd’hui, le Maroc recycle 25 % de sa consommation en carton et papier alors qu’en Europe, ils en sont à 60 %.
F. N. H. : Pourquoi le Maroc continue-t-il à importer 60 % de sa consommation en papier ?
M. E. B. : Dans les 60 % que le Maroc importe, il y a beaucoup de produits de haute technicité et qui demandent des investissements très lourds comme le papier couché, d’autres sans grande valeur ajoutée mais qui exigent des unités de fabrication très grandes de papier journal… et là ce sont des consommations énormes.
C’est pourquoi nous ne pouvons fabriquer toutes les sortes de papiers au Maroc.


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