Le saviez-vous ? 2014 sera une année difficile pour la politique publique. L'Etat souhaite dépenser 367,2 Mds de dirhams l'année prochaine, principalement en charges de fonctionnement (65%), parallèlement à des recettes attendues de 335 Mds de dirhams, dont un tiers provient des impôts indirects. Un trou de quelques 30 Mds de dirhams subsistera et il faudra donc le combler. Il est peut-être temps de chercher la cohérence entre le discours et les actes. Car, pour faire passer la pilule de la décompensation, le Marocain doit s'assurer que les économies réalisées par l'Etat lui serviront à vivre mieux à travers le développement des infrastructures qui, en plus de faciliter le quotidien, permettent la création d'emplois durables et productifs. Or, faire serrer la ceinture aux citoyens pour financer le fonctionnement de l'Etat comporte une partie d'injustice. Une injustice envers le citoyen qui paye de sa poche des choix politiciens (le nombre de portefeuilles ministériels qui sont passés de 31 à 39 en est l'exemple). On nous a promis la cohérence il y a quelques jours avec le remaniement ministériel...