Claudia Wiedey, Ambassadrice de l'Union Européenne (UE) et Nabyl Lakhdar, Directeur Général de l'Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII), ont ouvert oujourd'hui la 12ème session du Comité de Coopération Douanière Maroc-UE, tenue par visioconférence entre Bruxelles et Rabat. Les deux hauts responsables se sont réjouis de l'élan de relance que connaissent les relations bilatérales, tout en soulignant le caractère durable et stratégique du partenariat Maroc-UE. Ils n'ont pas manqué d'exprimer leur sympathie et solidarité envers les populations aux prises avec le Covid-19, rappelant au passage les défis économiques engendrés par la pandémie, ainsi que le rôle que les Administrations douanières de par le monde sont appelées à jouer dans ce contexte particulier. Ils ont ensuite exposé les faits marquants, en lien avec les thèmes d'intérêt commun, intervenus depuis novembre 2015, date de la précédente session. Avant de souhaiter plein succès aux participants, le Directeur Général de l'ADII a rappelé que le Maroc est tout à fait disposé à donner un nouveau souffle à la coopération douanière bilatérale, en tirant notamment profit des opportunités de la transformation digitale, tant sur le plan opérationnel qu'au niveau des projets stratégiques inscrits à l'agenda des discussions. La session a été ensuite co-présidée, du côté de l'UE, Partie hôte, par Sabine Henzler, Directrice des Affaires Internationales et Générales à la Commission Européenne, et du côté marocain par Chafik Essalouh, Directeur des Etudes et de la Coopération Internationale à l'ADII. Les travaux ont débuté par un échange de vues sur les derniers développements des législations douanières européenne et marocaine. L'axe suivant a concerné la Convention régionale Pan Euro Med sur les règles d'origine. Dans ce cadre, le Maroc préconise notamment une dématérialisation totale des certificats d'origine. Les discussions entre les responsables marocains et européens ont ensuite porté sur l'échange de données, la reconnaissance mutuelle des opérateurs économiques agréés, la lutte contre les produits contrefaits ou piratés, l'assistance administrative mutuelle et la coopération en matière d'offre de formation, à l'adresse notamment des pays africains, coopération qui peut désormais s'appuyer sur les possibilités permises par le nouvel Institut de Formation Douanière, récemment inauguré à Benslimane. S'agissant de lutte contre la contrefaçon, le Maroc a tenu à rappeler les avancées notables enregistrées dans ce domaine tout au long des dernières années, tant au niveau de l'arsenal législatif et réglementaire qu'au plan opérationnel.