Si la situation des droits de l'homme s'est améliorée au Maroc, la torture reste encore une pratique courante, notamment dans les affaires de terrorisme ou qu'on juge menaçant la sécurité nationale. C'est en gros la conclusion révélée par Juan Mendez, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, à l'issue d'une visite d'une semaine au Maroc. Non sans appeler le Maroc à ratifier «dès que possible» le protocole optionnel de la convention contre la torture (Opcat) qui vise à prévenir les mauvais traitements des personnes en détention. Il présentera ses observations et ses recommandations, accompagnées des réponses du gouvernement marocain, au Conseil de l'ONU pour les droits de l'homme à Genève en février.