La balance des paiements a enregistré une amélioration du déficit du compte des transactions courantes par rapport au PIB de 4,2% en 2016 à 3,6% en 2017, soit un déficit de 38 milliards de dirhams (MMDH) contre 42,8 MMDH un an auparavant, a indiqué l'Office des changes. Cette évolution s'explique essentiellement par l'augmentation des soldes positifs au titre du revenu secondaire (+4,7 MMDH) et des échanges de services (+5,5 MMDH) qui ont été atténués, toutefois, par une hausse des déficits au titre du revenu primaire (-3 MMDH) et des transactions sur marchandises (-2,4 MMDH), a précisé l'Office des changes dans un communiqué sur les résultats des échanges extérieurs à fin décembre 2017. Par conséquent, le déficit du compte courant est financé par les flux nets de capitaux au titre des investissements directs, des crédits commerciaux, des prêts, ainsi que par une ponction sur les avoirs de réserve de l'Institut d'émission à hauteur de 9,1 MMDH, a noté la même source. Concernant la position extérieure globale, qui reflète la situation patrimoniale de l'économie marocaine vis-à-vis du reste du monde, elle fait ressortir une situation nette débitrice de 698,4 MMDH contre 692,8 MMDH à fin septembre 2017, a fait savoir le communiqué, expliquant cette situation par la hausse de l'encours des engagement financiers (+25,3 MMDH) plus importante que celle de l'encours des avoirs (+19,6 MMDH). L'augmentation de l'encours des engagements financiers (1.087,3 MMDH à fin décembre 2017 contre 1.062 MMDH à fin septembre 2017) est attribuable à la hausse enregistrée au niveau des encours des investissements directs (+12,3 MMDH), des autres investissements (+10,2 MMDH) et des investissements de portefeuille (+2,8 MMDH), a relevé l'Office des changes. L'accroissement du stock des avoirs financiers (388,9 MMDH contre 369,2 MMDH) est dû essentiellement à l'augmentation des avoirs de réserve au titre du quatrième trimestre à hauteur de 14,5 MMDH et celle des autres investissements de 4,3 MMDH.