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Oléiculture
Publié dans Finances news le 17 - 02 - 2005

Il faut une stratégie nationale pour le secteur. Les professionnels tambourinent aux portes de l’État. Les huiles de graines interviennent pour plus de 80% dans la consommation des huiles alimentaires. La part des exportations marocaines sur le marché international ne dépasse pas 1%.
Assurant une activité agricole intense, l’oléiculture devrait faire l’objet∞ aujourd’hui d’une stratégie nationale d’autant plus que le marché de l’huile d’olive est libre. En effet, les prix connaissent des fluctuations importantes d’une année à l’autre, et ce en fonction du niveau de la production. Le prix moyen des huiles d’olive durant la dernière décennie est resté quelque peu invariable: 19,5 DH le litre en vrac avec une moyenne minimale de 16,4 DH le litre et une moyenne maximale de 22,7 DH le litre.
En comparaison avec le prix d’huile de graines alimentaires, dont le prix moyen de vente est de 6,5 DH/kg (prix en vrac), le prix des huiles d’olive est largement supérieur.
On constate par ailleurs, que sur le marché local, les besoins sont loin d’être satisfaits, surtout que la consommation est appelée à s’accroître davantage dans les prochaines années. Comment peut-on alors envisager d’exporter cette huile d’olive marocaine connue pour sa qualité ? C’est pour cette raison que les professionnels du secteur aspirent à une aide de l’État.
L’état doit huiler les difficultés
Depuis fort longtemps, ils réclament une subvention pour promouvoir la production, la consommation et l’exportation, au vu de ce qui s’est passé chez les voisins ibériques. Dans ce pays, la consommation d’huiles alimentaires est essentiellement à base d’huile d’olive (60%) et d’huile de tournesol (40%), alors qu’au Maroc, les huiles de graines interviennent pour plus de 80% dans la consommation quotidienne. Il est admis que, outre la quantité insuffisante, le pouvoir d’achat ne permet pas d’en augmenter la consommation.
Il convient aussi de signaler que le secteur oléicole, dans les autres pays producteurs de la région méditerranéenne, est organisé en coopératives et que les transactions portent essentiellement sur les huiles d’olive ; ce qui n’est guère le cas au Maroc; ce qui peut avoir une incidence directe quant à la qualité de certaines huiles produites dans notre pays.
Si l’oléiculture génère plus de onze millions de journées de travail par an, elle garantit également l’approvisionnement d’unités industrielles et traditionnelles de trituration d’olives (respectivement 260 et 16 000) et d’une cinquantaine de conserveries d’olives.
Les «maâsrates» sont implantées dans les zones traditionnellement productrices d’olives : Fès, Taounate, Taza, Marrakech qui disposent de 40% des «maâsrates» et représentent 43% de la production nationale d’olives. La capacité moyenne de trituration par «maâsra» est d’environ 3 quintaux/jour.
La capacité globale de trituration annuelle (secteurs industriel et artisanal confondus) est d’environ 580 000 tonnes et utilise largement la quantité d’olives produites et destinées à la trituration
(une moyenne de 325 000 tonnes). Néanmoins, la présence du Maroc sur le marché international d’huile d’olive reste faible. La part des exportations marocaines ne dépasse pas 1% bien qu’il y eut un effort destiné à exporter des quantités significatives d’huile extra vierge. Le résultat s’est révélé insignifiant. Le prix de l’huile d’olive marocaine correspond à la moyenne du marché américain mais demeure supérieur au prix de l’huile d’olive tunisienne et turque.
Certes, on reconnaît qu’il existe un potentiel important en matière d’olives. Encore faut-il améliorer la productivité et la qualité agricole en amont. Pour cela, il est nécessaire d’adopter une approche intégrée par filière.
Enfin, au Maroc et sur la base des projections de production de l’huile d’olive à l’horizon 2020 (275 000 tonnes), il est envisagé de porter le taux de consommation de cette denrée de 16% actuellement à 40% à l’horizon précité.


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