Le jeu de la transparence et du libre accès à l'information reste très limité dans notre pays. Chaque jour, des informations nous parviennent de l'étranger, surtout bonnes et fiables concernant le Maroc. Des organismes publics continuent de protéger des données qui ne sont ni stratégiques ni confidentielles. Le gouvernement, qui brandit toujours le slogan de la transparence, s'avère un champion en matière de rétention d'information. Le cafouillage autour du projet de la Loi de Finances en est l'exemple type. Nos ministres et autres hauts commis de l'Etat sont très mal conseillés en matière de communication. Et faute d'informations, chaque organe de presse exprime ses propres interprétations des événements.