Aquaculture : 200 fermes déjà installées    Industrie du vin : le Maroc occupe le 36e rang mondial    Financement du Trésor : le besoin en baisse en novembre    Liga : Le Real met la pression sur l'Atlético    PL : Un festival de buts lors de Tottenham-Liverpool !    Botola D1. J15: Le Raja se donne un peu de répit aux dépens de la lanterne rouge !    La France retire les dattes algériennes de ses marchés en raison de la présence de substances chimiques cancérigènes    Nominations de complaisance, attaques contre les institutions de gouvernance, privilèges indus : Nabil Benabdallah ouvre le feu sur Aziz Akhannouch    Botola : L'AS FAR bat le Hassania d'Agadir    Botola : La Renaissance de Berkane domine le Maghreb de Fès    Funérailles à Casablanca de l'acteur feu Mohamed El Khalfi    Premier au niveau mondial : le Maroc se prépare à lancer des produits innovants à base de cannabis : chocolat, farine et café    Le Maroc envoie un message ferme aux parties libyennes alignées sur des agendas étrangers : notre position est stricte contre les projets régionaux suspects    Funérailles à Casablanca de l'acteur feu Mohamed El Khalfi    Conseil de sécurité: Blinken se félicite du partenariat avec le Maroc sur l'Intelligence artificielle    Régionalisation avancée : Qui sème, récolte...    Les Etats-Unis approuvent la vente d'armements au Maroc d'une valeur de 86 millions de dollars... Des armes de précision de dernière génération    Le succès de la réunion consultative libyenne au Maroc irrite à Tripoli    Nouveau séisme de magnitude 6,1 au large du Vanuatu    Pharma 5 : un médicament à base de cannabis pour le traitement des formes d'épilepsie rebelles    Islamophobic extremist : Unraveling the Magdeburg attacker's motives    La population de l'Afrique devrait atteindre en 2050 quelque 2,5 milliards d'habitants, avec un âge médian de 20 ans    Guercif: Franc succès de la quatrième édition des jeux nationaux des Appelés    Les enjeux du Grand Maghreb et de l'Afrique : Le Maroc entre construction et progrès... et l'Algérie prisonnière de politiques hostiles et stériles    Le Maroc : Leadership diplomatique et rayonnement international sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI    «Une démocratie solide et une bonne gouvernance pour un développement véritable»    Un chantier royal au service de l'essor du continent africain    Selon le New York Times, «le Maroc a bien saisi que le football, au-delà d'un simple jeu, constitue un levier stratégique de développement économique et diplomatique»    Pedro Sanchez : «L'Espagne apprécie hautement les efforts de Sa Majesté le Roi en faveur de la stabilité régionale»    Ouverture de la billetterie    Le Raja Casablanca se sépare de Sá Pinto    Le Conseil fédéral suisse adopte sa nouvelle stratégie pour l'Afrique 2025-2028    Quatre ans après le 22 décembre 2020, quelle grande et incontournable alliance que celle établie entre Rabat, Washington et Tel-Aviv    Casablanca intègre le réseau mondial C40 des villes engagées dans la lutte contre le changement climatique    Prévisions météorologiques pour le lundi 23 décembre 2024    SM le Roi Mohammed VI reçoit Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie    Conflit d'intérêt et impunité    MAGAZINE : Nour-Eddine Saïl, un hommage en contreplongée    Musique : Les notes jazz de l'arganier    Exposition : Yamou paysagiste de l'essentiel    DGI : principaux points des mesures fiscales de la LF 2025    L'acteur marocain Mohamed El Khalfi n'est plus    Essaouira et Tétouan mutualisent leurs atouts pour un partenariat de la nouvelle génération (M. Azoulay)    En présence des banquets de kif et des rêves d'enfance    Mpox en Afrique : 69 211 cas dont 1 260 décès depuis début 2024    Barid Al-Maghrib lance une émission spéciale de timbre intitulé « Le Malhoun, patrimoine culturel immatériel de l'humanité »    Le temps qu'il fera ce samedi 21 décembre 2024    Les températures attendues ce samedi 21 décembre 2024    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Table ronde Corruption
Publié dans Finances news le 30 - 12 - 2004

La transparence dans les systèmes de gouvernement d’entreprise est de plus en plus pointée du doigt. Une table ronde, ayant pour thème le « rôle de l’entreprise dans la promotion de la transparence », a été organisée par l’Association Marocaine de lutte contre la corruption – Transparency Maroc.
En présence d’une pléiade de représentants des associations professionnelles, le débat sur la corruption a été entamé avec la nécessaire ratification du Maroc de la convention des Nations-Unies contre la corruption, adoptée le 31 octobre 2003. En effet, la ratification d’une telle convention ainsi que le nécessaire travail d’adaptation peuvent aider amplement dans la lutte contre ce fléau. Selon Azzeddine Akesbi, Secrétaire général de Transparency Maroc, « la bonne gouvernance pourrait faire gagner 1% du PIB national ».
Les enquêtes d’intégrité, récemment effectuées par Transparency Maroc, de même que la multitude des affaires révélées par la presse, montrent qu’au Maroc la corruption touche tous les secteurs. « La dégradation du classement du Maroc de la 52ème place à la 77ème, estime A. Akesbi, est une chose préoccupante. Ceci nécessite la mobilisation de tous les acteurs ». D’après une enquête réalisée sur un échantillon de 94.000 ménages et 400 entreprises, les résultats ont été alarmants. 94% des chefs d’entreprise reconnaissent que le blocage de notre économie est dû en grande partie à la corruption.
Les pays occidentaux
pointés du doigt
Kamal Mesbahi, universitaire et membre de Transparency Maroc, a culpabilisé les pays occidentaux pour la consolidation de ce phénomène. « Après le choc pétrolier, les pays occidentaux, avait-il lancé, ont encouragé activement la corruption pour garantir leurs intérêts ». L’année dernière, plus de 1.000 milliards de dollars ont servi de pots-de-vin dans le monde. L’aspect international de la corruption ne doit pas cependant nous faire perdre de vue l’essentiel, à savoir que l’arsenal juridique répressif n’est pas la baguette magique qui pourrait neutraliser ce fléau et en atténuer les effets ».
« En Afrique, les chiffres rapportés par l’OUA parlent d’eux-mêmes. La corruption réussit à détourner annuellement plus de 150 milliards de dollars des caisses publiques vers « des poches privées », martèle-t-il. Ceci diminue sérieusement la cadence dans le continent le plus marginalisé du globe. B. Rachdi, le représentant de l’APEBI, a déclaré quant à lui que « la mission d’une association professionnelle ne se limite plus à la défense de ses membres les plus influents. Par le passé elle jouait cette mission. Aujourd’hui l’Association professionnelle a la vocation d’être un moteur de croissance et de transparence de l’entreprise ».
Il faut remarquer que la connaissance des mécanismes de la corruption est essentielle. La corruption, étant longtemps considérée comme un moyen destiné à « huiler » les rouages inaccessibles, peut être combattue par la culture de la responsabilité qui pourrait s’avérer une forte alternative dans le domaine.
Corrompus malgré le serment
L’abus de fonction, l’enrichissement illicite, le trafic d’influence sont autant de délits commis par des agents publics assermentés et qui aspiraient confiance. La corruption judiciaire fait perdre aussi la confiance aux investisseurs. L’OCDE, qui exerce actuellement de fortes pressions pour instaurer les mécanismes de transparence des entreprises, insiste sur la nécessaire prise en compte des pouvoirs publics des nouvelles données de la culture d’entreprise. M. Soual, représentant la CGEM lors de cette conférence, a insisté sur le fait que « les exemples récents n’incitent pas à l’optimisme. Cinq principes, émanant de l’OCDE, sont en train d’être généralisés actuellement ». il faudrait donc absolument « délimiter le pouvoir au sein de l’entreprise et influencer l’espace discrétionnaire des attributions qui lui sont reconnues ». La notion de gouvernement d’entreprise paraît donc être l’un des piliers du programme « théorique » proposé par Transparency Maroc. La limitation du nombre excessif des intervenants et la « reconnaissance » des assemblées générales d’actionnaires limiteraient les chances d’un abus de pouvoir et donc d’une corruption « attendue ».
La convention de New York, que le Maroc n’a pas encore ratifiée, impose, de son côté, l’obligation de pénaliser les actes de corruption.
Elle incite aussi les autorités nationales à développer les institutions chargées de prévenir et poursuivre de tels actes. La lutte contre l’impunité et l’exigence de rendre des comptes figurent aussi parmi les axes prioritaires de la convention internationale de 2003. Ceci serait en mesure de marginaliser ce fléau et lui faire perdre sa place centrale qu’il joue dans le blocage actuel du système économique national.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.