Lydec vient d'achever les travaux de raccordement à Douar Lemkansa. Les coûts de ces travaux s'élèvent à 84 MDH. 5.000 foyers vont bénéficier de cette opération. Il y a de l'eau à Lemkansa ! Non, il ne s'agit pas d'inondations et on n'a pas découvert de nouvelles sources. C'est juste que les habitants de ce douar ont désormais accès à l'eau. De l'eau potable proprement dite. En effet, Lydec vient d'annoncer qu'elle avait achevé, pour 84 MDH, les travaux de raccordement aux services d'eau et d'assainissement des foyers de Lamkansa Nord, situés dans la banlieue Sud de Casablanca. Cette opération est réalisée dans le cadre de l'INDH, Lydec s'étant engagée auprès des autorités dans le programme de résorption de l'habitat insalubre. Près de 5.000 foyers, soit 28.000 habitants, vont bénéficier de cette opération financée à hauteur de 14 MDH par les bénéficiaires, 20 MDH par Al Omrane pour tout ce qui concerne l'ouvrage d'assainissement hors-site et 23 MDH par la Banque mondiale (GPOBA). Lydec a déboursé pour sa part 27 MDH dans ce projet. Quant aux foyers bénéficiaires, ils vont débourser, en application de l'accord-cadre INDH, 60 DH mensuels durant sept ans pour le raccordement au réseau d'eau et d'assainissement. Ils vont également avoir à honorer une facture mensuelle moyenne de 40 DH TTC par mois, soit un montant global moyen de 100 DH TTC. A cet effet, et tenant compte de la situation financière de la population de ce quartier d'habitat informel, Lydec a mis en place des traitements spéciaux et des mesures pour leur faciliter le paiement. En cas de refus, Lydec explique qu'«il est évident que cette population vit dans une situation très précaire. En aucun cas nos services leur seront imposés». Pour les responsables de Lydec, le quartier de Lamkansa Nord a été l'un des premiers sites d'habitat informel où le gestionnaire délégué a déployé le dispositif du projet INDH- Inmae, censé réaliser les objectifs de l'accord-cadre signé, en septembre 2005, entre Lydec et l'autorité délégante, qui consiste à raccorder les foyers des quartiers d'habitat informel maintenus sur place sur décision des autorités, aux réseaux d'eau, d'assainissement et d'électricité. Au total, 272 quartiers sont concernés sur le territoire du Grand Casablanca, soit près de 500.000 habitants.