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Afrique du Nord : Regards croisés sur le rôle de l'Etat
Publié dans Finances news le 24 - 02 - 2011

Le bureau de la CEA pour l'Afrique du Nord a débattu sur le rôle de l'Etat dans les transformations économiques et sociales dans les pays de cette zone.
Les résultats insuffisants de la croissance économique en Afrique du Nord, pour faire face aux multiples défis de la région, sont attribués en partie à l'insuffisance de dynamisme et de diversification de ces économies.
A l'issue de cette table-ronde, des recommandations seront présentées aux experts du CIE pour discussion et approbation.
Dans le cadre des travaux de la 26ème session du Comité intergouvernemental d'experts (CIE) des pays d'Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Soudan et Tunisie), le bureau de la CEA pour l'Afrique du Nord a organisé, les 22 et 23 février à Rabat, une table ronde sur le rôle de l'Etat dans les transformations économiques et sociales. Cette rencontre intervient à un moment où les politiques économiques de ces pays sont remises en cause. Elle a pour objectifs de faciliter un échange de perspectives et d'expériences autour des trois thèmes référant au rôle de l'Etat dans la transformation de l'économie, le financement de l'économie et le développement social, dans le cadre de l'émergence et des réponses à apporter aux multiples crises. L'objectif ultime étant d'identifier les éléments clés qui permettront la consolidation d'Etats développementalistes en Afrique du Nord afin de pouvoir jouer un rôle moteur dans les transformations économiques, environnementales et sociales.
A l'issue de cette table ronde, des recommandations seront présentées aux experts du CIE pour discussion et approbation.
Le passage des pays nord-africains au rang des économies émergentes ne se décrète pas. Il impose des transformations économiques et sociales importantes posant ainsi la question et le rôle des Etats dans ce processus.
En effet, les récentes crises alimentaires, énergétiques, financières, économiques et sociales ont mis en évidence l'importance du rôle de l'Etat en tant qu'acteur de premier ordre et de principal régulateur.
L'importance des défis environnementaux (changement climatique, dégradation des ressources naturelles) auxquels font face les économies, exige de s'orienter vers de nouveaux modèles de croissance dont l'empreinte écologique serait réduite. Tous ces impératifs font ainsi appel à des politiques publiques volontaristes et proactives à la mesure des enjeux soulevés.
Aussi, d'après les membres du bureau de la CEA, la question du rôle de l'Etat pour l'émergence de la région se pose avec encore plus d'acuité. Les politiques publiques sont ainsi appelées à prendre en considération tous les changements qui marquent notre environnement aussi bien interne qu'externe. Elles doivent réduire considérablement les pressions environnementales tout en essayant de tirer profit du formidable potentiel de développement que recèle l'économie verte, tout en orientant les économies nord-africaines vers un développement soutenu des biens et services. Les ressources minières ou en hydrocarbures ne manquent pas dans ces pays, ce qui laisse prédire qu'ils ont les leviers nécessaires pour assurer le développement de l'appareil productif et qu'il n'est pas normal qu'ils sombrent dans la pauvreté.
Les troubles sociaux et politiques qui se propagent d'un pays à l'autre ont pour toile de fond, certes, la démocratie mais aussi le chômage. «La question du chômage implique la création de millions d'emplois dans les prochaines années. Or, seule une augmentation significative de la croissance peut permettre de relever ce défi». En regardant de plus près, on remarque que les résultats insuffisants de la croissance économique en Afrique du Nord, pour faire face aux multiples défis de la région ainsi que la relative lenteur du développement social et de la création d'emplois qui en découlent, ont été en partie attribués à l'insuffisance de dynamisme et de diversification de ces économies. Les experts du bureau de la CEA considèrent que si les performances de ces pays sont insuffisantes, c'est parce qu'elles restent encore trop fortement tributaires du cours des matières premières ou des aléas climatiques. La forte volatilité des matières premières associée à la crise des dernières années, a ralenti la croissance économique et a bien montré la forte vulnérabilité des économies nord-africaines aux chocs externes, et ce malgré leur faible niveau d'intégration aux marchés mondiaux. D'où la nécessité de leur transformation structurelle. Ce processus de transformation structurelle devrait s'opérer dans deux directions. La première devrait viser l'accélération du rythme de diversification. La seconde, plus qualitative, concerne la nature de la diversification qui devrait se réorienter vers des produits plus dynamiques et intensifs en nouvelles technologies, avec une prise en compte des contraintes environnementales, notamment celles liées au changement climatique. La modernisation, la sophistication et la diversification des structures économiques des pays, pourraient constituer un nouveau paradigme pour le développement de la région au cours des prochaines années.


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