La ville d'El Jadida fait face à un véritable problème de "nid de poules" dans les voiries. Les rues défoncées ne manquent pas: Rue de Molière par exemple où il faudrait un 4X4 pour circuler. Loin de toute envie de dénigrer l'action du Conseil municipal, mais tout de même... cela ferait bien longtemps que l'auteur dramatique, Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (Janvier 1622-17 février 1673) aurait souhaité faire une pièce de théâtre sur cette rue, qui porte son nom, pour montrer l'extrême dégradation de la chaussée et les problèmes de sécurité des véhicules et des piétons qui en découlait. En empruntant cette rue, en voiture, à moto, à vélo ou tout simplement à pied, les trous peuvent être dangereux. Certains Jdidis confient avoir parfois peur de chuter, tandis que les pneumatiques et amortisseurs subissent les aspérités de la chaussée endommagée. Et tout automobiliste qui l'emprunte peut vite en mesurer les effets. «Ici, il faut slalomer entre les trous et c'est très pénible», explique Haj B. Ahmed, la soixantaine. «On croirait ne plus être à El Jadida. Pourtant, nous payons toujours les impôts». Et comme tout le monde sait que le théâtre est un art des illusions mais qui dévoile des vérités, Molière, qui s'est distingué par des pièces qui mêlent le comique, le pathétique et la critique, s'il ressuscitait, aurait fait du rire une arme pour combattre le laisser-aller total des gestionnaires de la ville vis-à-vis de cette rue qui porte son nom. Malheureusement, les élus ne cèderaient point à la tentation de voir la réalité de ce tronçon de route. Car cela fait bien des années que la voie est en mauvais état. En plus, même si elle en plein-centre de la ville, cette rue est pratiquement désertée : tous les locaux et maisons sont abandonnée et certains sont à l état de ruine ! De plus, le nettoyage laisse à désirer ! Il est inadmissible qu'une municipalité se désintéresse si fortement d'une partie aussi importante de la ville qu'est une rue principale. C'est l'image même de la ville qui en ressort dégradée, laissée à l'abandon. Pour conclure, nous pouvons avancer que, dans les quartiers populaires, les rues souffrent autant des nids-de-poule que de l'état indigne de ses trottoirs. Quiconque emprunte ces rues l'a constaté : La plupart des rues de la ville sont un véritable champ de patates. Ainsi, peu de rues échappent à l'obligation de réfection.Ce qui attribue à El Jadida le palmarès des routes défoncées. « Les gérants ont laissé la ville, et notamment les quartiers populaires, dans un état lamentable ! » a accusé un vieux jdidi. Rue de débauches Comme elles sont abandonnées ou en ruine, toutes les constructions de la rue Molière sont devenues le fief des jeunes délinquants, d'homosexuels, de recherchés, de Chamkara et de toxicomanes. Ainsi, dès la tombée de la nuit, il devient de plus en plus dangereux d'emprunter cette rue car il peut y avoir des risques d'agression.