La nouvelle directrice remplace Janet Heckman et son mandat qui démarre ce 1er janvier 2020, couvre l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc et la Tunisie, ainsi que la Cisjordanie et Gaza. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a nommé Heike Harmgart directrice générale en charge de la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (région SEMED). H. Harmgart entrera en fonction le 1er janvier 2020 après le départ de Janet Heckman à la retraite. De nationalité allemande, Heike Harmgart dirigera les activités bancaires de la BERD dans la région SEMED, qui regroupe actuellement l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc et la Tunisie, ainsi que la Cisjordanie et Gaza. La BERD agit en faveur du développement du secteur privé dans 38 économies émergentes. Elle investit dans la partie méridionale et orientale de la Méditerranée depuis 2012. « C'est un véritable privilège pour moi d'être ainsi nommée à la tête des activités de la BERD dans cette région clé pour la Banque », a déclaré Heike Harmgart. « J'ai l'intention de poursuivre la tâche de mes prédécesseurs, en m'appuyant sur ce qu'ils ont accompli et en m'efforçant de faire émerger des économies solides et durables, bénéficiant aux populations locales. » « L'engagement de la BERD dans la région SEMED a été rapide. Depuis le début de ses opérations dans cette région, elle y a investi plus de 10 milliards d'euros, destinés à soutenir la croissance des petites et moyennes entreprises, à promouvoir les agro-industries, à développer les infrastructures et les services locaux, et à encourager les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, ainsi que l'essor des marchés financiers locaux », précise un communiqué de la BERD. Heike Harmgart est entrée à la BERD en 2006 en qualité d'économiste. Elle a été chargée en 2013 des activités en Jordanie. Ses responsabilités ont ensuite été élargies à l'ensemble de la partie orientale du bassin méditerranéen, qui comprend, outre la Jordanie, le Liban et la Cisjordanie et Gaza. Elle avait travaillé auparavant pour l'Economist Intelligence Unit et l'Institute for Fiscal Studies. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences économiques du University College de Londres. VOIR EGALEMENT : [Hiwar] Alain Pilloux décortique les contraintes de la croissance au Maroc