L'Organe d'évaluation du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a élu le professeur Ahmed Skounti à sa présidence au titre de l'année 2017, lors de sa première réunion tenue les 2 et 3 mars au siège de l'Organisation à Paris. Cet organe a été créé en 2015 par le Comité. Il est composé de douze membres dont six sont des experts représentant des Etats parties à la Convention du patrimoine culturel immatériel non membres dudit Comité et de six représentants d'Organisations non gouvernementales accréditées par l'UNESCO. Il est chargé d'évaluer les candidatures soumises par les Etats parties pour l'inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, l'inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, la sélection au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde et l'octroi d'une assistance internationale au titre du Fonds du patrimoine culturel immatériel de plus de 100.000 dollars. L'Organe d'évaluation traitera une cinquantaine de dossiers de candidature au titre du cycle 2017. Parmi les candidatures, il évaluera « Taskiwine, danse martiale du Haut-Atlas occidental », présentée par le Maroc pour inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Il se réunira une deuxième fois en juin pour aboutir à des recommandations consensuelles sur chacune des candidatures et une troisième fois en septembre pour adopter son rapport. Celui-ci sera présenté par le président de l'Organe d'évaluation au Comité intergouvernemental lors de sa 12ème session qui aura lieu en République de Corée du 4 au 8 décembre 2017. Ahmed Skounti, cadre du ministère de la Culture, est professeur d'anthropologie à l'Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine (INSAP) à Rabat. Il est expert consultant auprès de l'UNESCO en matière de patrimoine culturel. Il a déjà présidé l'Organe d'évaluation au titre de l'année 2015.