Cette inscription intervient dans le cadre de la 9ème Session du Comité Intergouvernemental de Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel qui se tient au siège de l'Organisation onusienne à Paris, du 24 au 28 novembre 2014. Utilisée essentiellement dans l'alimentation, l'huile d'argan est également exploitée dans des recettes de pharmacopée ancestrale et dans des préparations cosmétiques qui font l'objet d'une demande qui ne cesse de s'accroître. Il est à signaler que l'inscription de cet élément accompagnera, également, le plan des oasis et d'arganier qui couvre la période 2011-2020, lancé, en 2011, par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, et qui vise la réhabilitation de 200.000 ha d'arganier et l'extension de sa culture en conduite moderne sur 5.000 ha et l'augmentation de la production de l'huile d'argan pour atteindre, en 2020, 10.000 tonnes/an, actuellement estimée à 4.000 tonnes/an. A rappeler que cette inscription intervient au lendemain de l'adoption par le Conseil exécutif de l'Unesco du projet de décision présenté par le Maroc, lors de la 195ème Session du Conseil exécutif qui s'est tenue au siège de l'Organisation en octobre dernier et qui affirme notamment que "le capital immatériel est une composante fondamentale du développement humain et que le patrimoine culturel immatériel, qui repose sur les traditions culturelles des peuples, représente une ressource fondamentale pour le développement durable qui doit être prise en considération dans les objectifs de développement durable pour l'après-2015 ». A noter également que, l'Unesco a inscrit 34 éléments sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel pour 2014, sur un total de 46 candidatures.