L'ordre et la sécurité ont été rétablis au centre de rééducation pour jeunes de Ain Sbâa à Casablanca, qui a connu, jeudi, des actes de vandalisme perpétrés par des pensionnaires du Centre. Néanmoins, le directeur régional de l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion a fait état de blessures dans les rangs des éléments des forces de l'ordre dans le cadre de l'intervention menée pour rétablir l'ordre et la sécurité au niveau de l'établissement. « Cinq éléments de la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) ont été blessés », a-t-il indiqué, notant que ces actes de vandalisme ont causé de grands dégâts matériels au niveau des services administratifs de l'établissement. Il a ajouté que l'ensemble des prisonniers sont en bonne santé à l'exception de neufs cas d'asphyxie, faisant savoir qu'il sera procédé prochainement à l'organisation de visites familiales au profit des familles des prisonniers. Coté dégâts matériels, le bilan est lourd. La Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a constaté la destruction de l'ensemble des bureaux et des équipements, à l'exception du bureau de l'Econome, y compris les documents relatifs à la gestion des affaires des fonctionnaires, les registres d'incarcération, les dossiers judiciaires des prisonniers, le bureau du suivi médical, les infrastructures sanitaires, les dossiers médicaux, les médicaments, ainsi que la destruction du réseau des communications. Au niveau du centre de détention, tous les équipements d'extinction, des téléphones fixes, des dizaines de télévisions installées dans les cellules, des équipements électriques, des équipements de sport, des lits et des draps ont été détruits. De même que cinq chambres ont été incendiées au niveau de l'un des pavillons de l'établissement. D'importants dommages ont été occasionnés au portail principal de l'établissement, à l'ensemble des équipements de surveillance électronique (caméras et autres), ainsi qu'au parc automobile de l'établissement. D'ailleurs un bus a été totalement incendié ainsi qu'un véhicule de transport des prisonniers. S'y ajoute la destruction d'une ambulance, de voitures de service, de motocycles de fonctionnaires, en plus d'un camion de la protection civile et des véhicules particuliers se trouvant dans l'enceinte de l'établissement.