La Cour d'Appel de Paris a validé aujourd'hui mardi 26 janvier, les enregistrements qui ont abouti à la mise en examen d'Eric Laurent et Catherine Graciet, pour chantage et extorsion à l'encontre du Royaume. C'est ainsi que la chambre d'instruction de la Cour d'Appel de Paris a rejeté, ce mardi, la demande des avocats des journalistes Eric Laurent et Catherine Graciet, d'annuler les enregistrements audio. Ces enregistrements avaient été effectués lors de la deuxième et troisième rencontre entre maître Hicham Naciri et les deux journalistes en date des 21 et 27 août 2015. Ils révèlent que les deux mis en cause ont réclamé une somme d'argent en contrepartie de la non publication d'un livre critique sur le Royaume. Pour rappel, Eric Laurent et Catherine Graciet ont été interpellés le 27 août, en possession de 80.000 euros en liquide, au sortir de leur réunion avec l'avocat Hicham Naciri. Les deux journalistes, qui reconnaissent un accord financier mais réfutent tout chantage, attaquaient la procédure devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel, en demandant l'annulation de ces enregistrements des 21 et 27 août. Leurs avocats reprochent au parquet de Paris d'avoir laissé maître Hicham Naciri effectuer lui-même les enregistrements, avec son téléphone, alors qu'une procédure judiciaire était ouverte après la première rencontre avec Maître Hicham Naciri.